Alex Newhook traverse une période sombre, et avec le retour imminent de Patrik Laine dans l’alignement du Canadien, le couperet semble prêt à tomber.
Depuis son arrivée à Montréal, Newhook n’a jamais vraiment réussi à imposer son style, ni à trouver une véritable identité au sein du groupe.
Et à mesure que les échecs s’accumulent, la pression devient insupportable.
Malgré des occasions en or, que ce soit sur la première vague du jeu de puissance ou sur le premier trio aux côtés de Nick Suzuki et Cole Caufield, Newhook n’a tout simplement pas livré la marchandise.
Avec seulement 5 points en 23 matchs cette saison, sa performance est clairement insuffisante pour un joueur qui joue des rôles aussi importants.
Les statistiques ne mentent pas : son impact offensif est quasi inexistant, et son influence sur la patinoire est si discrète qu’il devient difficile de justifier sa place en première ligne.
Lors de l’après-match contre les Rangers, Newhook a tenté de trouver du positif malgré la frustration évidente.
“C’est un effort d’équipe, et nous avons fait preuve de caractère en revenant”, a-t-il déclaré.
Mais force est de constater que son propre jeu ne lui permet pas de se démarquer dans ce collectif.
Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pourrait améliorer, il a ajouté : « Je dois continuer à travailler sur les petits détails, être plus cohérent et trouver des moyens de contribuer offensivement. »
Le problème est que ces propos, bien qu’encourageants, ne suffisent plus.
Newhook est à Montréal depuis assez longtemps pour que les attentes à son égard soient claires. Il ne s’agit pas seulement de petits détails, mais aussi d’une incapacité chronique à saisir les opportunités offertes.
Lors du match contre les Rangers, Newhook n’a pas pu profiter de sa place aux côtés de Suzuki et Caufield pour faire la différence.
Et avec le retour de Laine à l’horizon, il devient de plus en plus clair que Newhook pourrait perdre sa place.
Si Laine s’installe sur la première ligne, comme cela semble logique, Newhook pourrait bien être relégué à un rôle de soutien, voire être mis à l’écart pour laisser l’équipe avancer sans lui.
Ce qui est préoccupant, ce n’est pas seulement le manque de résultats, mais l’incapacité de Newhook à définir clairement ce qu’il peut offrir à cette équipe.
Ce n’est ni un passeur d’élite, ni un buteur naturel, ni un joueur énergique capable de changer le rythme d’un match.
Il est coincé dans une sorte de zone grise où il est de plus en plus difficile pour Martin St-Louis de lui faire confiance.
Le retour de Laine complique encore la situation.
L’attaquant finlandais, connu pour son tir dévastateur et sa capacité à changer le cours d’un match, est exactement le type de joueur que les Canadiens espèrent compléter avec Suzuki et Caufield.
“J’essaie de prendre les choses un match à la fois” Newhook l’a également mentionné, montrant sa volonté de ne pas abandonner.
Mais dans une équipe comme le Canadien, où chaque joueur est scruté, cela pourrait ne pas suffire.
Montréal est un marché exigeant, où les joueurs qui ne répondent pas aux attentes s’exposent à de graves conséquences.
Si son jeu ne s’améliore pas rapidement, il sera difficile de justifier sa place dans l’alignement, surtout avec des options comme Emil Heineman ou Joshua Roy qui attendent leur chance.
Le message est clair pour Newhook : il n’y a plus de marge d’erreur.
Avec le retour de Laine, chaque minute de glace devient une question de survie.
S’il ne réagit pas maintenant, le prix à payer sera lourd.
Et dans une équipe en reconstruction, où chaque joueur doit prouver sa valeur, Newhook est plus que jamais sur la sellette.
Pour l’instant, les opportunités qui lui ont été offertes semblent lui échapper et d’autres sont prêts à prendre sa place.
À suivre…
