Deux traces inconnues d’ADN humain ont été détectées sur les os et les vêtements du petit Émile, retrouvés le 30 mars 2024, après de nouvelles analyses.
Est-ce un tournant dans l’enquête sur la mort du petit Emile disparu en juillet 2023 dans les Alpes de Haute Provence ?
Deux traces partielles d’ADN humain ont été retrouvées après l’analyse des os et des vêtements d’Emile, rapporte RTL vendredi 29 novembre.
L’enquête a été menée par le laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux (Gironde), qui a traité le dossier fin juin. RTL précise que ces traces ADN sont étrangères à celle d’Emile et à celle de sa famille.
Nous avons également appris qu’ils étaient retrouvés en très petites quantités et qu’ils étaient dégradés. On parle alors de « traces partielles d’ADN ».
Le petit Émile a disparu le 8 juillet 2023, alors qu’il arrivait pour les vacances d’été avec ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut Vernet, rattaché à la commune de Vernet, à 1.200 mètres d’altitude, rappelle l’AFP.
Neuf mois d’enquêtes sans rien produire
Pendant neuf mois, l’enquête n’a rien donné de concret, jusqu’à la découverte, le samedi 30 mars 2024, par un promeneur, du crâne et des dents de l’enfant de 2 ans et demi, à environ 1,7 km du hameau du Haut-Vernet.
Les juges d’instruction, qui mènent les investigations à Aix-en-Provence, ont immédiatement déployé sur place des dizaines de gendarmes, dont des spécialistes de “l’ingénierie des scènes de crime”, des anthropologues et deux équipes cynophiles pour rechercher des restes humains, précise l’accusation. Ils ont réussi à trouver des vêtements et un petit morceau d’os dans la même zone, sous l’endroit où le crâne a été découvert.
Ces constatations n’expliquent cependant pas encore le décès de l’enfant et une vaste expérience se poursuit à Pontoise, à l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN).
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