« Un risque réel d’effondrement » – .

« Un risque réel d’effondrement » – .
« Un risque réel d’effondrement » – .

« Cet incendie est une tragédie pour tout Valençay… » Lors du marché qui s’est tenu en plein centre-ville, mardi 2 juillet, tous les regards étaient tournés vers l’immense bâtiment dont le toit avait complètement disparu suite à l’incendie qui l’avait ravagé la veille en début d’après-midi. « C’est l’un des endroits les plus animés de la ville, note ce résident. Là-bas, nous n’avons plus de supermarché, le kebab n’est pas près de rouvrir et la boulangerie est fermée également.

Claude Doucet, le maire de la ville, était présent lorsque les pompiers ont tenté par tous les moyens de canaliser l’incendie qui s’est déclaré dans le toit au-dessus du supermarché : « Cet incendie intervient un an après celui qui a complètement détruit une boulangerie, également en centre-ville. Cela fait potentiellement quatre commerces de moins… Bien sûr, il n’y a pas de blessé et c’est l’essentiel, mais on ne peut pas laisser les choses en l’état : un immense pignon menace désormais de tomber sur la rue de la République, qui restera fermée, et je vais émettre un arrêté de péril. » Cela favorisera et accélérera la sécurisation du lieu.

En attendant, les pompiers sont toujours en charge de cette affaire. Vingt-quatre heures après l’incident, ils étaient toujours sur place : « Il y a toujours des fumées qui s’élèvent des décombres, commente Yannick Thévenet, le responsable du centre de Valençay. Nous sommes là pour éviter que le feu ne reprenne. Le problème, c’est que nous ne pouvons pas aller voir à l’intérieur, car il y a un réel risque d’effondrement. Nous aurons des images, via un drone, qui nous diront s’il faut arroser ou non. L’idéal, bien sûr, aurait été qu’il pleuve. Nous resterons vigilants jusqu’à ce que nous soyons sûrs que tout soit terminé.

La priorité du maire : sécuriser le site.
© (Photo NR, Christophe Gervais)

« Nos vitres brûlaient », a déclaré un voisin.

Au lendemain de l’incendie, le choc est encore visible sur les visages des habitants, qu’ils soient au marché ou en face de l’immeuble incendié : « Nous étions derrière, dans notre cour, quand nous avons entendu les pompiers, explique ce voisin. Nous avons vu les flammes se propager d’un toit à l’autre, et les vitres de nos fenêtres brûlaient… La peur ? Oui, lorsque la première bouteille de gaz a explosé. Trois autres, qui étaient entreposés à proximité du supermarché, ont subi le même sort.

Plusieurs bouteilles de gaz ont explosé.
© (Photo NR, Christophe Gervais)

« C’était vraiment impressionnant, ce bruit, raconte Marie, qui se trouvait à 100 m, bloquée par le périmètre de sécurité. Je pense que je m’en souviendrai longtemps. Comme beaucoup de Valenciennois, qui attendent désormais de tourner la page.

Pour cela, il faudra sécuriser rapidement le site. Ensuite, il faudra parler de la réouverture de la boulangerie, en premier lieu. Pour le kebab et la supérette, « Cela pourrait prendre des années, déplore le propriétaire de l’immeuble, lui aussi toujours présent sur les lieux au lendemain du drame. « Nous attendrons les experts, puis les compagnies d’assurance. » Valençay commence à panser ses blessures, mais le chemin sera long.

Les pompiers ont nettoyé leur matériel le mardi 2 juillet 2024.
© (Photo NR, Christophe Gervais)

 
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