Plus de Québécois choisiraient une autre date que le 1er juillet cette année.
C’est ce qu’a constaté le copropriétaire du Clan Panneton, Pierre-Olivier Cyr.
« Cette année, on constate un étalement dans le nombre de déménagements, ce qui fait qu’on a beaucoup plus de déménagements quelques semaines avant et quelques semaines après, a-t-il expliqué en entrevue à TVA Nouvelles. C’est la situation qu’on voit sur le terrain. »
L’histoire est la même chez Déménagement Arcan.
« C’est toujours aussi achalandé, mais moins que les autres années, je dirais », explique son propriétaire, Samuel Dahan. « On dirait que moins de gens choisissent le 1er juillet, mais plutôt les jours qui l’entourent pour éviter les prix élevés. Nous avons encore quatre emplois aujourd’hui. »
La saison des déménagements signifie à nouveau des meubles, des déchets et d’autres objets laissés sur les trottoirs.
Plusieurs des principales rues de la ville étaient déjà jonchées de détritus lors du passage de TVA Nouvelles, lundi.
Selon un sondage de Recyc-Québec, 30 % des personnes qui déménagent ne se sentent pas suffisamment équipées pour recycler ou trier leurs matières résiduelles.
40% des déménagements sont dus à des expulsions
Selon Pierre-Olivier Cyr, 40 % des déménagements recensés par Le Clan Panneton sont liés à des évictions. Il explique que l’entreprise de déménagement reçoit beaucoup d’appels de détresse de personnes qui n’ont pas trouvé de logement.
« Hier, nous recevions encore des appels de personnes qui nous disaient qu’elles avaient désormais trouvé un logement. [Le Clan Panneton] « Nous avions rempli beaucoup de devis et de réservations sans savoir où nous allions », raconte le copropriétaire Le Clan Panneton, en entrevue avec LCN.
M. Cyr dit aussi devoir composer avec des appels de dernière minute de locataires qui ont trouvé un logement.
« De plus, notre entrepôt est rempli à 130 % cette année, car les gens n’ont pas encore trouvé d’appartement », précise Pierre-Olivier Cyr.
**Voir l’explication complète dans la vidéo ci-dessus**
