La décision d’accorder une immunité partielle à Donald Trump lors de son procès fédéral pour La tentative d’inverser illégalement les résultats de l’élection de 2020 pourrait avoir des conséquences bien plus graves si l’ancien président est réélu, estime un ancien procureur adjoint de district.
La Cour suprême a statué lundi matin que Donald Trump peut bénéficier de l’immunité pour les actes officiels, mais pas pour les actes personnels.
« La question est de savoir qui sera élu président en novembre. D’ailleurs, la Cour a confirmé que le président en exercice a le droit absolu de décider quelles affaires seront poursuivies par le ministère de la Justice », a déclaré Stephen L. Dreyfuss, avocat et ancien procureur adjoint des États-Unis à New York.
« Il est donc clair, selon cette décision, que si Donald Trump est élu président des États-Unis, il pourrait se retrouver avec cette affaire sans qu’il y ait de procès », a-t-il soutenu dans une interview à LCN.
Selon le spécialiste, le jugement de la plus haute juridiction du pays confirme désormais qu’il n’y aura pas de procès avant les élections présidentielles de novembre prochain.
Cela n’empêcherait cependant pas des témoins qui pourraient encore révéler certains éléments au public américain de se présenter devant le premier juge qui chercherait à comprendre ce qui peut être qualifié d’actes officiels ou non.
« Sa décision sera susceptible d’appel et pourrait donc être renvoyée une fois de plus devant la Cour suprême », a déclaré M. Dreyfuss.
