En découvrant les nouveaux tarifs des transports en commun dans la métropole bordelaise, Lucie (1), étudiante, s’est étonnée. « Ah non, je ne savais pas que ça augmentait… » Dès ce lundi 1est Juillet, les prix sont révisés à la hausse de 3,6% sur…
Lorsqu’elle découvre les nouveaux tarifs des transports en commun de la métropole bordelaise, Lucie (1), étudiante, s’étonne. « Ah non, je ne savais pas que ça augmentait… » Dès ce lundi 1est En juillet, les prix ont été révisés à la hausse de 3,6% sur le réseau TBM. Le trajet simple a gagné 10 centimes et atteint 1,90 euro.
Cette hausse est inéluctable selon Christian Broucaret, président Nouvelle-Aquitaine de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut). « Face à l’inflation, nous sommes réalistes. Sans augmentation des abonnements, c’est la collectivité qui paye ce qui n’est pas pris en charge par les usagers. Et cela est donc compensé par les impôts. »
Plus économique que la voiture
De nombreux Bordelais se sont résignés à accepter cette augmentation. « Je travaille dans la fonction publique et je vois que tout augmente », raconte Élodie, qui attend à l’arrêt Porte de Bourgogne. « Je viens à Bordeaux trois fois par semaine en transports en commun, et ça a un coût. Mais tout coûte cher de nos jours.»
Plus loin, à Quinconces, Lucie attend l’arrivée du tram en direction de la Cité du vin. « Je vais continuer à prendre le tram car sinon je vais devoir venir en voiture. Entre l’essence et le parking, ce sera plus cher. » Elle est une cliente quotidienne du réseau TBM. Chaque jour, elle se rend dans le centre de Bordeaux depuis Villenave-d’Ornon.
Adrien, lui, est loin d’accepter la nouvelle du jour. « Je ne comprends pas cette augmentation… Le prix du stationnement augmente et il y a de plus en plus de problèmes avec les trams. Mais chacun trouve ses solutions, dit-il. Moi, je triche. »
Pourtant, des alternatives légales existent pour ceux qui n’ont pas les moyens de se payer un billet, rappelle Christian Broucaret. « Nous avons des spécificités bordelaises, comme la tarification solidaire sur critères sociaux », explique-t-il. Et puis, malgré la hausse des prix, nous sommes vigilants pour que la Métropole reste en ligne avec la moyenne française et soit à la hauteur de l’inflation.»
(1) Le prénom a été modifié.