Le 8 mai 2022, Antoine Alléno, fils du célèbre chef, a été violemment percuté par une voiture alors qu’il se trouvait sur son scooter. Au volant du véhicule volé responsable de la collision se trouvait un homme connu des policiers, ivre et sous l’influence de drogues. Antoine Alléno est décédé sur le coup et son père, Yannick, tente depuis d’aider les familles des victimes qui ont vécu des drames similaires à celui qu’il a vécu à travers l’association qu’il a fondée en hommage à son fils. “Nous ne sommes pas préparés à ce genre de choses, je ne le souhaite à personne. C’est un flot de démarches administratives très pénibles. Aller à la morgue voir son enfant, préparer les funérailles, recevoir du monde… Tout s’écroule. il expliquait en avril dernier sur Europe 1 dans Culture médiatique.
Yannick Alléno insiste sur les homicides routiers
Il a poursuivi : « Pour entendre : ‘c’est un accident’il est difficile. C’est un meurtre. Pour moi, c’est un meurtre. Il a été assassiné. Certes, il ne voulait pas le tuer, mais c’est pourquoi l’homicide routier, en tant que délit à part entière, est important pour tous ceux qui subissent la même chose. (…) C’est comme un fémicide. Il va falloir changer notre vocabulaire car c’est important de dire les choses.»
Le verdict est tombé pour le conducteur
Le coupable, âgé de 27 ans, a été jugé jeudi 31 octobre 2024 pour homicide aggravé par le tribunal correctionnel de Paris et le verdict est tombé ce jeudi 28 novembre. Nos confrères du Parisien rapportent que le beau-père et le beau-frère du conducteur qui a tué Antoine Alléno, dont le casier judiciaire est «très occupé“ont également été jugés pour”vol de rencontre« . Le tribunal correctionnel de Paris avait requis six mois et neuf mois de prison avec sursis à leur encontre, et huit ans de prison contre le conducteur avec mandat de dépôt, ainsi qu’une interdiction de conduire de dix ans.
Le jugement a finalement été rendu et l’automobiliste a été condamné à sept ans de prison pour homicide involontaire avec circonstances aggravantes, telles que blessures involontaires et vols avec violence, par le tribunal judiciaire de Paris. Le président du tribunal a souligné « des comportements à risque multipliés de manière imprudente » du conducteur de la voiture pour justifier l’ampleur de cette pénalité.