Ils ne sont que cinq en France à avoir reçu cette prestigieuse récompense. Parmi celles-ci, une entreprise basée à Chenôve, Adhex, est lauréate des Trophées Inpi (Institut National de la Propriété Intellectuelle) dans la catégorie Industrie. Nous en avons également parlé dans notre supplément économique du mardi 26 novembre, présentant avec force la bonne nouvelle.
Nous rappelons que ce concours récompense chaque année des entreprises remarquables en termes de dépôts de brevet et qui se distinguent donc par « leur stratégie de propriété intellectuelle ». Ces « actifs incorporels » représentent la richesse immatérielle d’une entreprise : il peut s’agir, comme en l’occurrence, de brevets mais aussi de la marque, des dessins et modèles, du nom, de la raison sociale ou encore du savoir-faire.
Sans solvants
Adhex, avec ses soixante-dix brevets, ses cinq marques et son demi-million dédié, historiquement, à la propriété intellectuelle, a su facilement se distinguer de ses concurrents français.
Pour mémoire, Adhex est l’un des spécialistes français des adhésifs high-tech depuis 70 ans. ETI a étendu la technologie initialement utilisée pour produire des pansements et pour des applications dans d’autres secteurs industriels (automobile, construction, diagnostic médical par exemple). Elle a notamment développé des adhésifs acryliques sans solvants organiques : leur résistance à l’oxydation serait « idéale » pour le collage sur la peau.
Transition écologique
La récompense arrive à point nommé, alors que la France s’enfonce dans une grave crise industrielle, avec des dizaines d’entreprises qui devraient faire faillite en 2025. « Nous sommes fiers de voir que nous nous en sortons bien avec des produits de premier plan au niveau mondial, même si nous sont confrontés à des géants comme 3M, Avery Dennison et Tesa », explique Roland de la Brosse, président d’Adhex. « Grâce à notre agilité, nous pouvons être plus efficaces. Nous réalisons également des progrès concrets dans la transition écologique, tant dans la conception des produits que dans l’efficacité de nos procédés », conclut celui qui a reçu le prix mercredi 27 novembre à Paris.
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