Nouvelle médaille pour Mélina Rantin

Si Mélina Rantin est venue à la boxe, puis au kickboxing, « par hasard », elle y est restée grâce au talent et au travail et ce n’est pas cette nouvelle médaille internationale qui contredit ce constat.

Alors en CE1, à l’âge de 15 ans, c’est un ami qui lui propose de venir participer au stage d’essai de boxe au club de Dareizé/Saint-Loup. « À l’époque, je n’étais pas forcément intéressé par les sports de combat, mais je la suivais pour ne pas la laisser seule », se souvient le boxeur. J’ai vraiment aimé la leçon d’essai. » Et finalement c’est elle qui est restée et a évolué au sein du club, tandis que son amie est partie vers d’autres horizons.

Le hasard arrange parfois les choses, comme on dit. S’il a débuté par des entraînements hebdomadaires de boxe, qui se déroulaient à l’époque dans la commune de Saint-Loup, il a choisi, deux ans plus tard, de se consacrer aux compétitions. Après une rencontre interclub, elle se passionne pour le combat et le club l’oriente vers le kickboxing pour des compétitions affiliées à la fédération de cette discipline.

Il abandonne définitivement l’équitation, qu’il pratiquait en compagnie de Bully, pour se consacrer entièrement à ce nouveau sport. Ce qu’elle aime le plus dans le kickboxing, c’est « la coordination, la compétition. C’est un sport super physique et intense, il faut se dépasser le plus possible pour atteindre ses objectifs. »

Dès son entrée dans le circuit compétitif, Mélina impressionne et se retrouve, pour sa première année de kickboxing léger (sans contact), championne de . «Cela est passé assez vite au fil des années», observe la sportive. Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, il entame une licence de S taps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) à l’Université de Lyon, tout en continuant à concourir en clubs. Elle participe également au circuit universitaire, aidée par son professeur Serge Marzin.

Professionnel depuis septembre

Lors de sa deuxième année de compétition, elle s’inscrit comme « amateur de classe B », catégorie dans laquelle « on peut appuyer sur des coups ». Il a participé à deux championnats qu’il a remportés. La montée a été inexorable vers un niveau encore plus élevé, celui des semi-professionnels. Il y remporte deux médailles, l’une d’or et l’autre d’argent, et confirme son niveau une année supplémentaire avant de se lancer sur le circuit professionnel en septembre.

Concrètement, cela signifie qu’il pourra désormais participer à des matchs de « gala » durant lesquels le public paie pour voir le match. « Plus le boxeur est favorisé, plus la prime versée par les organisateurs est importante », explique l’athlète de 23 ans. Il n’a pas encore eu le temps de se concentrer sur la préparation de ce type de match, ayant participé aux Championnats d’Europe à Athènes en début d’année, du 1 ET au 11 novembre avec l’équipe de France.

Cela est d’abord passé par les sélections, puis par deux entraînements, à Nancy et Reims, avec les autres athlètes. Par ailleurs, elle s’est entraînée à Dareizé avec son entraîneur, Julien Lefevre, mais aussi avec d’autres athlètes au gymnase Dardilly Ring. « Cela me permet d’interagir avec les gens du circuit compétitif car, à Dareizé, la plupart s’entraînent pendant le temps libre. »

Une première médaille à l’étranger

De son côté, il s’entraîne six à sept jours par semaine, avec des cours de boxe mais aussi de course à pied. Parallèlement elle débute son activité de coach sportif à Panissières en Pilates, stretching et fitness. Il souhaiterait également développer le coaching privé et suit une formation en nutrition sportive pour se diversifier.

Il a dû résister à un départ à l’étranger pour sa première compétition internationale, dans un format « très physique ». Avec les entraîneurs et les autres athlètes, il souligne « une ambiance sympa. Nous savons que nous serons seuls sur le ring mais, en même temps, derrière chaque match, il y en a d’autres.” Son premier et unique coach à Dareizé était également présent sans être sur place avec appels et conseils. «Bien sûr, je voulais la médaille d’or», regrette Mélina en souriant. Mais, pour la première fois dans ce type de compétition, avec une expérience vraiment différente, beaucoup m’ont confirmé que la troisième place était déjà très bonne. »

Il voit un avenir en équipe de France, même si “il faudra toujours être au meilleur de sa forme car rien ne garantit la participation à toutes les compétitions”. Il souhaiterait également lancer prochainement sa carrière professionnelle avec un premier match de gala début 2025.

Née à Roanne, Mélina Rantin a grandi à Pontcharra-sur-Turdine. Adhérente depuis l’âge de 15 ans, elle a aujourd’hui 23 ans et fait son entrée dans le circuit professionnel. Elle reste cependant très attachée au club qui lui a permis d’essayer et à son premier et unique entraîneur, Julien Lefèvre. « Il m’a beaucoup inspiré dès le début. Il a une très belle carrière, ayant été champion du monde. » Ainsi, malgré la difficulté de concilier son envie de devenir professionnel et son club de prédilection, il estime qu’il serait « trop difficile de ne pas avoir [son] entraîneur pour les prochaines courses. Malgré de grands objectifs, Mélina n’a pas pour l’instant l’intention de quitter Vindry-sur-Turdine ou son association.

 
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