Alors que l’inflation continue de peser sur le budget des ménages, la SNCF vient d’annoncer une augmentation des prix de ses billets TGV de 7 % en moyenne en 2023, dépassant largement ses engagements initiaux. Une pilule difficile à avaler pour les usagers du rail qui doivent toujours payer encore plus cher leurs trajets, sans amélioration des conditions de voyage (ni même une certaine dégradation)…
TGV toujours plus cher malgré les promesses de modération tarifaire
En décembre dernier, Jean-Pierre Farandoule PDG de la SNCF, s’était engagé à limiter les augmentations des tarifs du TGV à un maximum de 5 % en 2023 pour tenir compte de la situation économique délicate.
Une promesse non tenue depuis l’augmentation moyenne atteindra finalement 7% selon les derniers chiffres publiés par leAutorité de régulation des transports (ART).
Un chiffre bien supérieur à l’inflation, estimée à 4,8% sur un an. La SNCF justifie ce rattrapage tarifaire par la nécessité de compenser la forte baisse de fréquentation et de recettes liée à la crise sanitaire.Mais pour les voyageurs, c’est un nouveau coup dur qui va encore éroder leur pouvoir d’achat déjà mis à mal.
L’offre low cost OUIGO n’échappe pas à la flambée des prix
Même les trains OUIGOcensées être une alternative bon marché, connaissent une inflation galopante de 10 % ! De quoi refroidir les espoirs de ceux qui comptaient sur cette offre pour voyager moins cher cet été. L’ART constate également que plus les trains sont remplis, plus la facture pour les clients est élevée..
Tout d’abord, le nombre de TGV en circulation a diminué avec les nombreuses grèvesdégradant davantage le service fourni à des usagers qui paient plus pour moins de trains disponibles. Bref, le cocktail est amer pour le pouvoir d’achat dans les transports.
Le train a le vent en poupe mais les prix s’envolent
Paradoxalement, Cette augmentation de prix intervient alors que le train connaît un réel engouement, les voyageurs privilégiant ce moyen de transport économique et écologique.Une tendance européenne dont la SNCF aurait pu profiter en attirant encore plus de clients.
Mais à force de faire flamber ses prix, elle laisse le champ libre à la concurrence étrangère, souvent moins chère et plus qualitative, qui grignote des parts de marché en FranceA ce petit jeu, le TGV français risque de dérailler et les usagers d’en payer le prix. Un véritable défi pour la compagnie nationale.
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