A Monaco il n’y a pas eu de miracle et le PSG s’est logiquement incliné à l’Allianz Arena (0-1), pas aidé par une longue finale à 10 contre 11. Regard sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Safonov : Immédiatement appelé par le Bayern en fin de match, le Russe a d’abord retardé la fin, notamment avec un bel arrêt sur Musiala, avant de faire précipiter les siens sur un corner où il a raté son intervention des poings après un tir peu perturbateur. numéro de Musiala dont il doit se débarrasser sans trembler. Le mal était fait et, malgré plusieurs arrêts supplémentaires en seconde période, dont un impressionnant contre Musiala, Safonov avait raté le match car une erreur du gardien a inévitablement gâché son match. Avec ses pieds, franchement, il n’a même pas brillé par sa précision, renvoyant de nombreux ballons à l’adversaire.
Conseil : Le Marocain a bien terminé le match, également parce que Gnabry était un remplaçant médiocre, mais le titulaire Coman a été au contraire un cauchemar pour les Marocains, qui ont été éliminés à plusieurs reprises, ce qui était pour le moins embarrassant, étant donné que le Français a commencé son match. actions interrompues ou commencées. Et même lors de sa montée, Hakimi a été rattrapé par l’équipe nationale italienne, totalement dominante devant lui. Une nouvelle fois, le déchet technique du latéral droit parisien avec le ballon dans un match comme celui-ci remet en cause sa capacité à faire la différence au plus haut niveau.
Marquinhos : Le capitaine s’est vite retrouvé à jouer le rôle du pompier de service, mais il a surtout été débordé dès le début. La vitesse des attaques allemandes était trop forte pour lui en première mi-temps et Kane le dominait dans la plupart des duels, permettant à son équipe de progresser sur le terrain. Marquinhos a tenu longtemps et s’en est un peu mieux sorti en seconde période, réalisant plusieurs interventions marquantes, mais sa première période a montré un joueur dépassé par les événements.
Être : Avec Nuno Mendes dans une position légèrement différente que d’habitude sur le flanc gauche, l’Équatorien semblait désorienté et cela s’est vu en première mi-temps, avec des attaquants adverses plongeant derrière lui après l’avoir fait sortir de leur propre surface. Sa seconde mi-temps avec plus de responsabilités contre Kane lui a permis d’être plus intéressant, de gagner des duels, mais il est aussi régulièrement arrivé en retard et sa performance avec le ballon ne s’est pas améliorée.
Nuno Mendès : Encore un match de Ligue des Champions compliqué pour le latéral gauche parisien. Il a encore eu du mal en défense, même si Sané n’a pas vécu une bonne journée et a souvent été à la limite. Musiala a également perdu sur le but encaissé. Mais la partie la plus problématique de son jeu est peut-être sa performance offensive. Pour une fois, Mendes avait beaucoup de liberté et n’en faisait pas grand-chose. Sur son terrain, il a été gêné par le pressing, montrant de réelles irrégularités au niveau technique, alors qu’il était très maladroit en attaque, se perdant dans des poussées solitaires sans rime ni raison. Au final, un joueur qui s’est donné jusqu’au bout, mais qui n’a en rien aidé son équipe en s’en détachant complètement.
Contenu: La sentinelle du milieu de terrain du PSG est probablement le joueur sur lequel les Allemands ont eu le plus de mal à presser mais c’est le seul aspect vraiment positif de son jeu. Défensivement, comme toujours, il n’a eu pratiquement aucun impact et n’a en aucune façon protégé sa défense. Mais peut-être que la déception venait encore plus de l’utilisation du ballon. Très responsable de la montée en puissance, Vitinha n’a pratiquement jamais trouvé la moindre solution pour faire avancer le jeu parisien en première mi-temps, et guère plus en seconde. Il réalise quelques bonnes séquences en seconde période, utilisant mieux sa largeur, mais les résultats sont terribles, sachant qu’il n’existe que balle au pied.
Zaïre-Emery : Positionné sur l’aile droite entre Hakimi et Dembélé, le jeune milieu a pleinement profité de l’intensité bavaroise dans les duels du début de match. Après quelques ajustements, il a commencé à s’en sortir et a pu offrir un petit avantage défensif. Mais sa plus grande préoccupation était son utilisation du ballon. Régulièrement en difficulté face au pressing, il s’est montré particulièrement faible dans son approche du but adverse, tant au niveau des passes que du tir, et son occasion gâchée a été le premier tournant du match.
Lee il l’a remplacé dans la dernière demi-heure et le Coréen s’est montré intéressant dans un rôle sur l’aile droite entre ceux de Dembélé et Zaïre-Emery. Il n’avait certes pas le cran de vaincre mais sa précision technique était appréciable et il s’entendait bien avec ses coéquipiers. A noter également quelques scènes bien filmées.
João Neves : Le Portugais avait un rôle particulièrement difficile à lire d’un point de vue tactique, une sorte de milieu de terrain central devant Vitinha, et a énormément souffert en première mi-temps simplement en étant nulle part : absent en seconde période, indisponible dans la création, seulement deux coups de feu bien entendus signalèrent sa présence, dont une superbe volée. Il a été un peu plus utile et présent en seconde période mais, comme Vitinha, n’a finalement jamais vraiment su faire avancer le jeu parisien dans les zones décisives. Au moins, il a bien fini le match.
Fabien Ruiz : Surprenant le onze de départ, l’Espagnol a eu du mal au milieu de terrain face à la puissance des Allemands et cela a provoqué de nombreuses pertes de balle, dont une qui a failli lui coûter cher à la mi-temps. Mais contrairement aux autres milieux, il est le seul à avoir su apporter de la précision offensive et est à la base de toutes les meilleures occasions parisiennes : c’est lui qui fait passer Dembélé au but et c’est aussi celui qui centre Zaïre- Emery puis Dembelé. C’est dommage qu’autant d’influence ait été manquée un échelon plus bas.
Asensio il l’a remplacé dans les dernières minutes et n’a rien changé au scénario du match.
Dembelé: Dans un rôle plus central qu’à l’habitude, ses premiers ballons joués de manière un peu trop imaginative avaient déjà attiré le Dembélé des mauvais moments. Quelques tirs ratés plus tard, cela s’est confirmé et l’attaquant n’a pas brillé en choisissant trop souvent la carte individuelle. Complètement absent dans le déséquilibre, encore peu fiable devant le but, il a fini de creuser sa tombe, et surtout celle de son équipe, avec une expulsion qui peut paraître grave mais qui est le résultat de la mauvaise gestion de son match et du premier jaune. carte. carte reçue bêtement.
Barcola : Positionné comme attaquant gauche, ce match ne le rassurera pas sur sa capacité à peser en Ligue des Champions, bien au contraire. Il a certainement souffert du manque réel de ballons et, malgré les quelques cartouches, c’est lui qui a superbement déplacé Ruiz lors du Zaïre-Emery, mais Barcola a également fait trop peu. Quasiment aucun duel gagné, au sol ou dans les airs sur les dégagements de Safonov, une activité globalement faible et l’impression très frustrante de voir le jeune attaquant souffrir et sombrer au cours du match.
Gonçalo Ramos il l’a remplacé lors des 20 dernières minutes et s’est montré assez fort physiquement et rapide au pressing. Il a en revanche eu du mal à se faire retrouver même s’il a assuré une certaine présence dans la surface de réparation. L’important pour lui était de reprendre le jeu, maintenant il est temps de revenir.