Publié par des auteurs pour enfants
Article réservé aux abonnés
Le refuge Starting Over, qui manque cruellement de moyens depuis le début de la guerre, en plus d’accueillir des animaux pendant sept ans, accueille également des étudiants ou des survivants du 7 octobre.
Cet article est tiré de Édition spéciale de l’auteur pour les enfants. Pour la sixième année, Libération s’habille aux couleurs et aux textes de la jeunesse pour le Salon du livre de Montreuil qui ouvre ses portes ce mercredi 27 novembre. Retrouvez tous les articles ecco.
A une heure de route au nord de Tel Aviv, Sharon Cohen, fondatrice du refuge Starting Over, veille sur un millier de chevaux, ânes, chèvres, poules, chats, autant d’animaux errants, abandonnés, victimes de maltraitance ou de négligence, rescapés des abattoirs. Certains sont aveugles, blessés, amputés ; d’autres, épuisés par une vie d’esclavage, ne tiennent plus debout. “Une personne normale ne peut pas imaginer faire ces choses.” Sharon est indignée. Silhouette résolue, voix vibrante, un agneau accroché à ses hanches, la logeuse se bat depuis sept ans pour offrir un refuge aux animaux maltraités. “deuxième chance”. En d’autres termes, les guérir et restaurer leur confiance dans les humains. La tâche est ardue et nécessite du temps, de l’espace, des bénévoles et des ressources. Tout cela manque cruellement ici. « Les animaux sont micropucés, vaccinés et stérilisés. Ce n’est pas une question d’élevage, la pouponnière est réservée aux femelles gestantes à leur arrivée.” Cependant, plus de 600 ânes paissent actuellement dans un champ voisin, certains ayant dû fuir vers des refuges.
Belgique