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par Alvise Armellini
Le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, a exhorté mardi le gouvernement israélien à soutenir « aujourd’hui » un projet d’accord de cessez-le-feu au Liban entre Israël et le Hezbollah.
Le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit se réunir plus tard dans la journée pour approuver un texte prévoyant la fin du conflit entre l’Etat hébreu et le mouvement chiite libanais, selon un responsable israélien.
Un accord pourrait alors être annoncé par le président français Emmanuel Macron et son homologue américain Joe Biden, ont rapporté lundi quatre hautes sources libanaises.
S’exprimant lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 en Italie, Josep Borrell a déclaré qu’il n’y avait aucune raison de ne pas mettre en œuvre l’accord de cessez-le-feu.
«Espérons qu’aujourd’hui (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu approuvera l’accord de cessez-le-feu proposé par les Etats-Unis et la France. Plus d’excuses. Plus de demandes supplémentaires », a-t-il déclaré. dit-il.
Selon Josep Borrell, l’un des points de friction du texte réside dans la participation ou non de la France à un comité chargé de surveiller la mise en œuvre du cessez-le-feu, que les États-Unis doivent présider.
Les Libanais ont expressément demandé la participation de la France mais les Israéliens ont des doutes, a indiqué Josep Borrel.
“C’est un des points qui manque encore”, a-t-il expliqué.
Mardi, le ministre libanais des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a déclaré espérer qu’un cessez-le-feu soit conclu dans la journée entre Israël et le Hezbollah.
L’armée libanaise est prête à déployer au moins 5 000 soldats dans le sud du Liban en cas d’éventuel retrait des troupes israéliennes, a-t-il ajouté.
(Reportage d’Alvise Armellini, avec Maya Gebeily, version française de Blandine Hénault, édité par Augustin Turpin)