Les citoyens réclament un Bedford plus vert – .

Les citoyens réclament un Bedford plus vert – .
Les citoyens réclament un Bedford plus vert – .

« On croit qu’il y a des choses à améliorer et on ne se sent pas écoutés par les élus », affirme Simon Duchesneau, porte-parole du comité Vivre ensemble Bedford, qui regroupe une dizaine de personnes qui assistent habituellement aux séances du conseil municipal.

« Nous voulons rassembler les gens et créer un contrepoids politique. Nous constatons qu’il n’y a pas assez de mesures prises pour l’environnement à Bedford », déclare l’exploitant de 44 ans.

Il donne en exemple les quelques espaces verts qui subsistent sur la commune de quelque 2.680 habitants.

« Nous demandons quel est le plan pour les protéger et nous n’avons pas de réponse. Nous avons l’impression que personne n’y prête attention. »

Un des derniers espaces verts à Bedford, en Estrie. (Catherine Trudeau/La Voix de l’Est)

Le comité s’interroge également sur l’approvisionnement en eau potable de cette ville en pleine expansion.

« Notre réseau est-il capable d’absorber autant de nouveaux résidents ? », s’interroge M. Duchesneau.

Living Together Bedford souhaiterait également que la voie ferrée désormais inutilisée qui traverse la ville soit transformée en piste cyclable. Le comité estime également que l’information a de la difficulté à rejoindre les nouveaux résidents.

« Nous ne cherchons pas la confrontation. Nous voulons améliorer la ville. J’ai toujours vécu ici et j’aimerais y rester toute ma vie. »

“Nous écoutons”

Le maire de Bedford, Claude Dubois, balaye ces critiques.

« Nous sommes à l’écoute des citoyens », insiste-t-il. Si quelqu’un a une question, nous y répondons. Mais peut-être que nous ne réagissons pas comme il le souhaiterait.

Il ajoute que la Ville « a posé de nombreuses actions pour l’environnement », citant le verdissement de la rue Massicotte, l’obtention d’une certification « excellent » des Fleurons du Québec et la formation imminente d’un comité vert dans la Ville.

«On le construit doucement, mais c’est difficile d’avoir tout le monde l’été», souligne M. Dubois.

Le maire de Bedford, Claude Dubois. (ARCHIVES LA VOIX DE L’EST, STÉPHANE CHAMPAGNE/ARCHIVES LA VOIX DE L’EST, STÉPHANE CHAMPAGNE)

« Nous investissons beaucoup d’argent dans l’environnement, mais nous faisons ce que nous pouvons avec l’argent dont nous disposons. Et les choses municipales ne se font pas en criant au lapin. C’est très long.

L’aménagement de la voie ferrée en piste cyclable est par exemple un projet qu’il envisage et qui est discuté depuis plusieurs années à la MRC de Brome-Missisquoi « mais il y a des villes qui n’y sont pas favorables ».

« Il faut commencer par convaincre les gens ; il faut que tout le monde soit d’accord, dit le maire. De notre côté, nous avons adopté une résolution pour que le train ne revienne pas à Bedford.

Une trousse d’information pour les nouveaux arrivants, une idée qui est également dans l’air depuis plusieurs années, sera lancée en août, ajoute Claude Dubois.

Et côté eau potable, le maire se veut également rassurant.

«C’est la première chose que j’ai vérifiée lorsque je suis redevenu maire [NB: en 2021]. Je ne voulais pas avoir de problèmes comme ceux que d’autres villes ont eu. Nous avons fait faire des études et nous tenons les comptes religieusement. Notre usine [NB: de traitement des eaux] est suffisant et sera même amélioré prochainement. »

M. Dubois dit ne pas comprendre les griefs du Vivre ensemble Bedford puisque «je leur ai déjà expliqué tout ça».

Les élus sont également libres d’assister aux réunions de ce comité, mais il ne peut pas les y contraindre, a-t-il précisé.

« Et je participe déjà à pas mal de comités. »

 
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