Il assurait la cybersécurité des entreprises du CAC 40, il a tout lâché pour ouvrir sa chambre d’hôtes.
Comme écrit sur le fronton, la maison date de 1853. Un splendide manoir de 400 m², appartenant notamment à Victor Antoine Desfossés, à la fin du XIXème siècle. C’était un grand banquier français, administrateur du journal Gil Blas, revue littéraire en plein essor à l’époque. Et pour cause, le journal a notamment lancé des personnalités comme Emile Zola ou Maurice Leblanc. Guy de Maupassant a également contribué aux chroniques du journal. Quant à la maison, c’est une des belles demeures d’Etretat. Une architecture anglo-normande qui met la mer à l’honneur. Estelle en est la propriétaire depuis 10 ans.
DES CLIENTS PARTOUT DANS LE MONDE
Etretat, pour Estelle, c’est avant tout une histoire d’amour qui s’est développée au fil des années. À l’origine, elle est venue ici pour oublier l’agitation de sa vie. Elle s’était achetée une petite maison de pêcheur. Là, elle est venue se vider la tête. Quand on lui a donné du temps. Il faut dire qu’il bougeait à ce moment-là. Sa passion était la cybersécurité. Il a par exemple travaillé pour Norton Antivirus, l’un des plus grands acteurs mondiaux du secteur. Il suffit de dire qu’il y a du travail à faire sur le front de la cybersécurité. Et des clients partout dans le monde. C’est ainsi qu’Estelle a contribué à protéger les serveurs de grandes entreprises du CAC 40 et qu’on l’a vue parcourir la planète. Outre la France, il a également travaillé pour Israël et les États-Unis, entre autres.
LE CHÂTEAU DE LA TERRASSE
Nous y sommes, il y a 10 ans. Estelle ne voit pas son fils grandir. Il ne se présente pas. Il aime sa vie, mais il a besoin de prendre du temps maintenant. Changer d’activité pour un travail plus sédentaire. Pour cette raison, Etretat sera fait pour vous. Son idée est de travailler à domicile. Il n’y a rien de mieux que de le jeter dans la chambre d’amis. La maison du pêcheur est un peu petite. Estelle part en quête. Et elle tombe sur le Château en terrasse. Il est difficile de ne pas tomber amoureux d’un endroit comme celui-ci. Il est difficile de ne pas craquer. Puis il s’effondre. D’autant que la maison est idéale pour accueillir de futurs invités.
DE LA MAIRIE AU CLOS LUPIN
Eh bien, nous ne le ferons plus. Estelle court toujours, mais cette fois dans une zone réglementée. Elle occupe son poste d’élue à la commune d’Etretat, contribue à l’administration du Clos Lupin, gère sa grande maison… Il faut du temps pour chouchouter quelqu’un qui, comme elle, court toute l’année. Celui qui vient ici appuie sur le bouton casser. Elle court. Mais il arrive à temps pour récupérer le petit à l’école. D’ailleurs, rien ne dit qu’elle ne fera plus ses valises, dans un an ou dans 10. Car le monde est toujours là, à l’attendre.
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