Audrey Dufeu (Renaissance) veut reprendre son travail de députée – .

Audrey Dufeu (Renaissance) veut reprendre son travail de députée – .
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Par

Coralie Durand

Publié le

27 juin 2024 à 16h30

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Élu député de la région de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) en 2017 avec la vague En marche, Audrey Dufeu Elle a dû quitter son siège à l’Assemblée nationale après avoir été battue par Matthias Tavel en 2022. Après deux ans, ces législatives la ramènent sur le devant de la scène. Deux années où elle a été peu ou pas entendue. « Je me suis recentrée sur ma vie professionnelle, explique-t-elle. Et je ne voulais pas devenir commentatrice de la vie politique locale. Je veux en être actrice. »

Combattre les extrêmes

Très vite, il fut investi par Renaissance, puis Ensemble pour la République (auxquels s’ajoutèrent le Modem, Horizons, l’UDI, le Parti radical).

J’ai dû prendre mes responsabilités face à la montée des extrêmes. Je ne voulais pas que la circonscription, qui me tient à cœur, retombe aux mains de l’extrême gauche.

Un discours que l’on entend également de Xavier Perrin, son adversaire dissident PS. Face à lui, le candidat revendique une investiture nationale et un intérêt « pour les enjeux du pays ».

« Les gens me connaissent »

Toujours fidèle au président de la République depuis son élection en 2017, Audrey Dufeu risque de pâtir d’un vote sanction contre Emmanuel Macron. Mais elle refuse de trouver mauvaise l’image du chef de l’Etat. « Sur le terrain, on me parle de pouvoir d’achat. » Celle qui estime « avoir été une bonne députée » revendique ainsi son bilan jusqu’en 2022 : « la réduction de la dette des hôpitaux, le développement de l’éolien offshore, la lutte contre la pollution à Yara, que j’ai été la première à dénoncer. Les gens me connaissent et savent que je sais être courageuse. »

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On reproche au président d’avoir favorisé la montée de l’extrême droite. Faux, répond le candidat. « Le racisme était présent en 2016. On était alors dans une situation de blocage avec la fin du mandat de François Hollande et les Insoumis. Aujourd’hui, les indicateurs sont meilleurs, un retour en arrière n’est pas possible. »

Son remplaçant est Bassem Neifar

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