Près de six mois après le décès de Françoise Hardy, son fils,
Thomas Dutronc a accepté de revenir sur la disparition de sa mèrequand il est venu sur le plateau de France Bleu, dans l’émission En rétro. “Toute mon enfance, elle était vraiment très, très proche de moi”, se souvient-il, toujours ému. « Nous avons partagé tellement de moments, j’ai son rire qui résonne en moi, toute sa bienveillance à mon égard, son inquiétude… ».
Mais pour le musicien très terre-à-terre, il y a une remarque qu’il ne supporte plus d’entendre parler de sa mère : «Alors on vous dit : ‘Oui, mais elle est toujours là, vous pouvez toujours lui parler.’ Non, ce n’est pas vrai.
Malheureusement, elle n’est plus là.
Thomas Dutronc se souvient des « réponses inattendues » de sa mère
« Je ne peux pas parler à un mur. Ses réactions, ses réponses étaient inattenduesconducteur». Des confidences très touchantes pour celui qui a rendu tant d’hommage à sa mère, qu’il a accompagnée jusqu’à la fin de sa vie.
Il y a quelques mois, il se souvenait des derniers instants partagés avec Françoise Hardy : «Le week-end précédant sa mort, nous avons regardé ensemble la finale de Roland-Garros. Thomas Dutronc se souvient que sa mère «avait du mal à parler mais elle nous faisait quand même rire. Elle s’est beaucoup battue. Elle ne voulait pas mourir »il confie. Défenseur du droit de mourir dignement,
Françoise Hardy a souffert les dernières années de sa vie.
Les derniers instants de la vie de Françoise Hardy, entourée de sa famille
Mais elle n’a pas pu repartir en toute sérénité : « Mais son souhait était que nous ne persistions pas. Nous n’avons pas fait d’euthanasie. Ces derniers jours, le cancer prenait trop de place, on était à bout, les médecins ont vu qu’elle souffrait trop, que c’était la fin. Ils l’ont accompagnée »révèle-t-il.
Thomas Dutronc se souvient néanmoins du caractère bien trempé de sa mère, qui n’hésitait pas à lui faire des commentaires sur sa musique :
» Par exemple, elle n’aimait pas du tout Demain, le single de mon deuxième album. Elle n’arrêtait pas de gémir.
Quand nous l’avons joué avec mon père sur scène, elle a aimé les nouveaux arrangements ».
