INFORMATIONS MIDI GRATUITES. Incendie d’un bar à chicha et d’un bar-restaurant dans l’Hérault : un commando marseillais interpellé

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Quatre suspects ont été arrêtés la semaine dernière et emprisonnés. La police est sur la trace du sponsor. Une tentative de racket pourrait être à l’origine des incendies survenus en juillet à Mauguio et Lattes (Hérault).

Quatre personnes ont été interpellées par les gendarmes de l’Hérault dans l’affaire de l’incendie qui s’est déclaré au bar à chicha « La Capitale », situé à Mauguio (Hérault) et détruit en juillet, alors qu’elles étaient également impliquées dans une tentative d’incendie criminel contre une autre discothèque de Lattes quelques jours plus tard.

Selon nos informations, les gendarmes de la section de recherche de Montpellier (SR), appuyés par la brigade de recherche de Lunel, ont procédé aux interpellations le 18 novembre : quatre suspects, trois hommes et une jeune femme, tous originaires de la région marseillaise, impliqués. à des degrés divers, sont en garde à vue depuis vendredi 22 novembre, après quatre jours de garde à vue pour “incendie criminel en bande organisée”.

Pistolet, bidon d’essence

L’affaire a débuté dans la nuit du 16 juillet, vers 2 heures du matin, immédiatement après la fermeture du « Capital », alors qu’une dizaine de personnes restaient dans le restaurant. Deux individus sont arrivés, gantés et masqués, l’un avec un fusil, le second avec un bidon d’essence, ils leur ont crié de se coucher par terre avant d’arroser le bar d’essence et de tout incendier.

Mais au même moment, l’homme de 18 ans qui détenait l’arme prend feu et s’enfuit avec ses complices dans une Renault Clio préalablement volée à Marseille et à laquelle ils avaient incendié avant de repartir avec un coursier, une autre Clio. . L’homme blessé a été retrouvé à La Timone à Marseille, grièvement brûlé au deuxième et troisième degré. Interrogé, il a nié avoir été présent sur les lieux.

Cependant, les quatre nouveaux suspects ont reconnu leur participation et celle du brûlé. L’un l’a accompagné avec l’essence, les deux autres se sont chargés de prendre la voiture près de Mauguio pour les ramener dans les Bouches-du-Rhône.

Des jeunes adultes déjà condamnés

L’un d’eux est également soupçonné d’avoir tenté d’incendier le bar-restaurant Opium à Lattes le 23 juillet, en aspergeant à nouveau les lieux dans la nuit avec des hydrocarbures. Surpris par l’alarme, il n’a pas eu le temps d’allumer le feu.

Si la responsabilité du quatuor est établie, “le sponsor n’a pas encore été identifié” indique une personne proche de l’enquête. Et le profil des suspects, tous très jeunes, indique qu’il s’agit de petites mains, prêtes à tout, attirées par l’argent.

La brûlée compte une vingtaine de condamnations, une deuxième, Anis Y., avait déjà été jugée pour exploitation de prostitution et est sortie de prison en juin et la troisième, Aness B., à peine 18 ans, a été condamnée pour vol avec violence.

Les deux derniers sont frère et sœur : Valentin et Lucie L., originaires du Var, l’aînée a deux condamnations en cours, la jeune femme n’est connue que pour conduite sans permis et est enceinte de 7 mois. Les quatre suspects, en prison, seront jugés en janvier.

Reste la question du motif. Et un sponsor capable de recruter des Marseillais. Certains évoquent des problématiques de blanchiment d’argent, liées au trafic de drogue et d’une figure majeure du banditisme, liée aux établissements visés, ou encore des guerres de territoire et des rivalités.

“Le chemin de la vengeance” La personne privilégiée désigne une personne proche du dossier alors que le gérant de « La Capitale » avait déjà été menacé avant les événements.

 
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