Les moments marquants des débats présidentiels américains – .

Les moments marquants des débats présidentiels américains – .
Les moments marquants des débats présidentiels américains – .

(Atlanta) Entre une grosse gaffe de Gerald Ford, un mot d’esprit de Ronald Reagan sur son âge et Joe Biden demandant à Donald Trump de « se taire », plus de 60 ans de débats présidentiels américains ont laissé une longue liste de moments marquants, dont voici une anthologie.


Publié à 12h51



Kennedy-Nixon, 26 septembre 1960

C’est le premier débat télévisé –– en noir et blanc – de ce type et il consacre le rôle de l’image.

Après deux mandats de vice-président de Dwight Eisenhower, le républicain Richard Nixon apparaît comme le favori de l’élection.

Mais devant plus de 66 millions de téléspectateurs, il apparaît pâle – il a refusé de se maquiller – et en sueur, tandis que le jeune sénateur du Massachusetts John F. Kennedy est bronzé et détendu.

Lorsqu’il prend la parole, le démocrate regarde systématiquement la caméra, et donc l’électeur, tandis que Nixon s’adresse au modérateur.

Ford-Carter, 6 octobre 1976

Après un premier débat marqué par une longue interruption audio en direct, le président républicain sortant Gerald Ford a commis une bourde irréparable lors du deuxième duel contre Jimmy Carter.

En pleine guerre froide, il assurait qu’« il n’y a pas de domination soviétique en Europe de l’Est et qu’il n’y en aura jamais sous une administration Ford », alors que l’URSS disposait de troupes déployées dans plusieurs pays.

Il a fallu six jours à Gerald Ford pour reconnaître que les divisions soviétiques étaient établies en Pologne, mais qu’il s’adressait à l’esprit de résistance de ses peuples.

Reagan-Mondale, 21 octobre 1984

Le président républicain sortant, Ronald Reagan avait 73 ans lorsqu’il se présentait face à Walter Mondale, 56 ans.

Mais il a transformé ce handicap en atout, avec une formule restée célèbre : « Je ne vais pas transformer l’âge en sujet de campagne. Je n’exploiterai pas, pour des raisons politiques, la jeunesse et l’inexpérience de mon adversaire.»

Bush-Clinton-Perot, 15 octobre 1992

Les deuxe Le débat présidentiel a lieu en trois, avec Ross Perot comme candidat indépendant face au président sortant George Bush et à son futur successeur Bill Clinton.

Une image coûtera cher au président Bush, qui regarde ostensiblement sa montre lors d’une question du public.

Des années plus tard, il avouera sa détestation de l’exercice : « C’est peut-être pour cela que je l’ai regardée (ma montre) en pensant : ‘Seulement dix minutes de plus de ces conneries’. »

Obama-Romney, 22 octobre 2012

Face au président sortant Barack Obama, Mitt Romney déplore que la marine américaine compte moins de navires qu’en 1916.

« Eh bien, Monsieur le Gouverneur, nous avons aussi moins de chevaux et de baïonnettes, car la nature de notre armée a changé. Nous avons ce qu’on appelle des porte-avions sur lesquels atterrissent les avions. Nous avons ces navires qui vont sous l’eau, des sous-marins nucléaires », se moque le démocrate avec une phrase qui devient virale sur Internet.

Trump-Clinton, 9 octobre 2016

Les deuxe Le débat présidentiel américain de 2016 est resté dans l’histoire pour sa virulence. Sur la sellette après la divulgation d’une vidéo où il se vante d’attraper des femmes « par la chatte », Donald Trump contre-attaque sur le plan personnel en évoquant l’ancien président et mari de sa rivale, Bill Clinton, qu’il accuse d’avoir « abusé de femmes ».

Il promet de nommer un procureur spécial pour enquêter sur la candidate démocrate Hillary Clinton au sujet de ses courriels privés lorsqu’elle était chef de la diplomatie américaine. “C’est vraiment bien que quelqu’un avec le tempérament de Donald Trump ne soit pas responsable des lois de notre pays”, dit-elle. « Vous seriez en prison », rétorque le milliardaire républicain.

Trump-Biden, 29 septembre 2020

Comme en 2016, le premier débat de l’élection présidentielle de 2020 tourne au chaos.

Désormais président sortant, Donald Trump ne cesse d’interrompre Joe Biden, qui finit par lui renvoyer un mémorable « tu vas te taire, mec » ?

Le démocrate traite également son adversaire de « clown » ou de « caniche de Poutine ».

De manière prémonitoire, Donald Trump refuse de dire s’il reconnaîtra le résultat de l’élection. Impuissant à retenir les deux candidats, le modérateur du débat, le journaliste de Fox News Chris Wallace, a reconnu avoir ressenti du « désespoir ».

 
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