Les élèves de sixième de Jean-Moulin étudient la gestion des risques à Châteaulin

Les élèves de sixième de Jean-Moulin étudient la gestion des risques à Châteaulin
Les élèves de sixième de Jean-Moulin étudient la gestion des risques à Châteaulin

« Plutôt que d’expliquer classiquement le rôle d’un maire en classe, j’ai voulu partir d’un cas concret de gestion des risques par les élus, et notamment le risque inondation à Châteaulin », explique Vivien Caze, professeur au collège Jean-Moulin. Vendredi 22 novembre, ce dernier a donc transporté, dans le cadre de son cours d’éducation morale et civique (EMC), sa classe de 6e au bord de l’Aulne.

Une sortie pédagogique au cours de laquelle Éric Croguennec, responsable de l’observatoire aquatique, leur a d’abord rappelé à quoi servait le déversoir en pierre et le rôle de l’écluse en cas d’inondation. Il a également localisé la dernière grande crue à Châteaulin. “Cela s’est passé en 2000. Dans cette pièce, il y avait 1,60 m d’eau, plus haut que la plupart d’entre vous”, constate-t-il dans son bureau.

« Être pompier m’aide dans mon travail d’élu »

Fort de ces données, les collégiens ont ensuite eu rendez-vous quai du Général de Gaulle, avec Jean-Pierre Juguet, adjoint aux travaux et à la sécurité. « J’ai aussi été pompier pendant 16 ans et cela m’aide dans mon travail d’élu », explique-t-il aux enfants. « Que faites-vous quand il y a des inondations ? », demande un étudiant. « Tout d’abord, je surveille la côte au niveau du pont routier. Lorsqu’elle atteint 1,50 m, nous déclenchons le plan communal de protection. En cas de risque d’inondation, Jean-Pierre Juguet dit se lever toutes les deux heures pour surveiller la montée des eaux sur le site de Vigicrues. «C’est assez stressant. Cependant, cela ne dure pas très longtemps. Généralement, dans les 48 heures, cela revient à la normale. Mais ensuite, il y a le nettoyage… ».

« Avez-vous déjà eu des pannes de téléphone ? », demande un autre étudiant. « Oui, lors de la tempête Ciaran, nous nous sommes retrouvés sans téléphone, sans électricité, sans rien du tout. Depuis, nous avons acheté huit talkies-walkies pour pouvoir communiquer avec les élus et organiser les choses », raconte Jean-Pierre Juguet. La communication est en effet un enjeu majeur. « Vous voyez le bâtiment blanc là-bas ? Ce sont les habitants qui sont les premiers avertis en cas d’inondation, car il y a un parking en contrebas de l’immeuble… ». Même s’il était un peu flou avant la rencontre, cet apprentissage sur le terrain a permis aux étudiants de mieux comprendre le rôle de l’élu en cas de crise.

 
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