Il y a exactement un an, la seule trêve dans le conflit Israël-Hamas dans la bande de Gaza permettait la libération de près d’une centaine d’otages israéliens. Pour protester contre le refus du Premier ministre Benjamin Netanyahu de négocier la libération des otages restants, leurs proches organisent des manifestations silencieuses, exclusivement féminines, à travers Jérusalem.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhélifa
Depuis plus d’un an, même prière, même espoir pour Edith Ohel : que son fils Alon, otage à Gaza, rentre chez lui. A ramener en toute sécurité. Une année d’angoisse, qui fait perdre l’appétit et le sommeil : « Le soir, quand je me couche, je me dis : qu’ai-je fait aujourd’hui pour essayer de le faire se libérer ? »
Edith refuse d’abandonner. Alors, elle dit : « ici, au pied de la résidence du Premier Ministre Benjamin Netanyahou « . Avec elle, d’autres femmes : « mères, épouses, grands-mères, sœurs, mobilisées « . Une manifestation pacifique. Pour dire : « nous voulons que nos enfants rentrent à la maison ».
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