« Je suis toulois, je n’ai pas bougé très loin », annonce, en souriant, le nouveau patron des motards, le major Mathieu Schmitt, 46 ans. En poste à la compagnie de Lunéville depuis 2009, le sous-officier a pris ses fonctions le 1er juillet après avoir été adjoint de la brigade.
Le major a été officiellement installé lors de sa prise de commandement, intervenue au sein de la gendarmerie de Lunéville ce mardi matin. Elle était présidée par le capitaine Ludovic Morel, qui dirige l’EDSR (escadron départemental de sécurité routière). Deux membres du BMO ont reçu une lettre de félicitations lors de cette cérémonie : le maréchal Ronan et le gendarme Benjamin.
15 000 km par an
« Notre effectif est de 10 personnes sur 12. Nous effectuons des missions de police routière comme le contrôle de vitesse, la sécurité des mobilités : le contrôle des flux, tout ce qui donne lieu à beaucoup de trafics, qu’il s’agisse d’êtres humains, de stupéfiants, de tabac… Nous formons une des quatre unités de l’EDSR 54. »
Chacun des gendarmes à moto parcourt en moyenne 15 000 km par an dans toutes les conditions. Ils peuvent assurer des escortes lors des visites officielles, superviser des manifestations « comme celles des agriculteurs d’aujourd’hui », des convois exceptionnels, etc.
Devenez motocycliste
Le major rappelle les conditions pour devenir motocycliste : « Il faut d’abord être sous-officier après un passage dans une de nos écoles. Ensuite, il faut ensuite obtenir « le permis moto militaire » et, enfin, suivre une formation sur le site de Fontainebleau. A la fin, le nouveau motard peut rejoindre un BMO ou un peloton autoroutier. »
Pour conserver cette spécialité, « nous effectuons du recyclage tous les six ans également à Fontainebleau où nous vérifions notre capacité à utiliser les deux roues. Il faut s’entretenir. Je fais beaucoup de sport.
Une fois la tenue enfilée, le motard reste toujours dessus mais en version civile. Il est également adepte de la musique lorsque le temps le permet, maîtrisant plusieurs instruments.