Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Anna Margueritat / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
12h20, 22 novembre 2024modifié pour
Après la découverte d’un tag antisémite sur la porte d’un immeuble de Rouen, la ville a porté plainte. Un graffiti indiquant « chambre à gaz à louer » a été effacé mais des photos prises ont circulé sur les réseaux sociaux et dans la presse.
La ville de Rouen a porté plainte après la découverte d’un tag antisémite sur une porte d’immeuble dont des photographies ont été publiées, a annoncé vendredi le maire Nicolas Mayer-Rossignol. Dans un courrier daté du 21 novembre et adressé au procureur de la République de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol annonce porter plainte au nom de la Ville. La mairie a été informée le 15 novembre de « graffitis antisémites peints sur la porte d’un immeuble » situé en centre-ville, a-t-il précisé.
Un graffiti, apologie du « crime contre l’humanité »
Ce graffiti, qui proclame « chambre à gaz à louer », a été effacé mais « des photographies en ont été prises et diffusées sur les réseaux sociaux et dans la presse », a indiqué le maire jeudi soir. “Ces faits pourraient être réprimés comme une injure publique à caractère raciste, mais aussi comme une apologie de crimes contre l’humanité”, estime Nicolas Mayer-Rossignol.
En mai, un homme de 24 ans, de nationalité algérienne clandestine, a incendié la synagogue de Rouen, selon le parquet. L’homme a menacé un policier avec un couteau, qui a tiré et tué l’agresseur.