notre carte des circonscriptions décisives

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C’est (déjà) la dernière ligne droite. Dimanche, les Français seront appelés aux urnes, deux ans seulement après les précédentes élections législatives, et trois semaines après l’annonce par Emmanuel Macron de la dissolution de l’Assemblée nationale, au soir des résultats des élections européennes. Depuis, des alliances se sont faites, des nominations ont été gravées dans le marbre et permettent d’y voir plus clair, circonscription par circonscription. Ministres en sursis ou presque déjà reconduits dans leurs fonctions, titulaires en difficulté face au RN, circonscriptions à prendre pour le Nouveau Front populaire, alliance LR-RN, grands retours ou petits arrangements : France Inter a identifié plus d’une centaine de « points chauds » sur le carte de France.

Des ministres en grande difficulté, d’autres moins

La tectonique des plaques est en marche et le terrain, sous les pieds de certains ministres, risque de glisser. Au total, 24 personnes sont entrées dans la bataille. Une bonne dizaine risque de perdre : Franck Riester, Marc Fesneau, Roland Lescure, Stanislas Guérini, Agnès Panier-Runacher, Sabrina Agresti-Roubache, Fadila Khattabi, Dominique Faure, Patricia Mirallès ou Marie Guévenoux.

De l’autre côté, on retrouve l’équipe la plus sereine, majoritairement en Île-de-France, hormis Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, candidat dans la 10e circonscription du Nord. On y retrouve : Gabriel Attal, Stéphane Séjourné, Jean-Noël Barrot, Marie Lebec et même Olivia Grégoire. S’ils tombent, cela signifie que toute la macronie est tombée. On peut également citer Élisabeth Borne (ancienne Première ministre et candidate dans la 6e circonscription du Calvados), Olivier Véran (ancien ministre de la Santé, candidat dans l’Isère) ou encore Éric Woerth (Questeur de l’Assemblée nationale, dans l’Oise).

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RN : entre forteresses imprenables et alliances « poker »

Marine Le Pen sera-t-elle élue dès le premier tour le 30 juin à Hénin-Beaumont (11e circonscription du Pas-de-Calais) ? Cela va donner le ton… Sa sœur, Marie-Caroline Le Pen, arrivera-t-elle en tête dans l’ancienne circonscription de François Fillon (4e circonscription de la Sarthe) ? Le pari est sans doute gagné pour Éric Ciotti à Nice (1ère circonscription des Alpes-Maritimes) ? L’alliance LR-RN fonctionnera-t-elle aussi à Cholet, Montauban, Gravelines, Épernay, Marseille ? Les amis de Jordan Bardella rêvent de reprendre Toulon : la 1ère circonscription du Var (détenue par Yannick Chenevard, candidat Ensemble) est la seule qui leur échappe encore. Des grands chelems également espérés dans l’Eure, l’Aisne, l’Yonne et le Vaucluse. Leur objectif : se qualifier partout au second tour comme le camp présidentiel en 2017, présent dans 507 circonscriptions.

NFP : le règne des grandes villes et les éventuelles surprises

Est-ce le grand retour de François Hollande ? L’ancien président de la République est candidat dans la 1ère circonscription de Corrèze. Ses ennemis d’hier, les insoumis, le retrouveront-ils à l’Assemblée ? Laurent Baumel (4e circonscription d’Indre-et-Loire), Pouria Amirshahi (5e circonscription de Paris), Christian Paul (2e circonscription de la Nièvre) veulent revenir.

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François Hollande devra-t-il aussi vivre avec le chef du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Philippe Poutou ? Il est candidat à Carcassonne, dans la 1ère circonscription de l’Aube, détenue par le RN. Sauf surprise, le Nouveau Front populaire règnera en maître dans la plupart des grandes villes, notamment à Paris. Les 150 députés NUPES sortants sont quasiment tous favoris.

LR : les rescapés sur la bonne voie

Le retour de Laurent Wauquiez n’est pas si simple, mais il devrait bien réussir dans la 1ère circonscription de Haute-Loire. Même chose pour les 25 candidats LR sans adversaire macroniste. L’arrière-petit-fils de Dassault, Victor Habert, pourrait perdre la circonscription familiale de l’Oise (la 1ère). Une foule d’histoires qui dessineront la nouvelle carte politique française.

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