Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) a repris la tête du 10ème Vendée Globe au classement à 7h00 vendredi (GMT+1), mais il reste dans une position serrée avec Thomas Ruyant (Vulnérable), deuxième à 3 milles nautiques, et Sam Goodchild (Vulnérable), troisième à 6 milles.
La tête de flotte poursuit sa descente plein sud au large du Brésil au petit matin, espérant récupérer au cap Frio (à l’est de Rio de Janeiro), une dépression qui pourrait propulser les bateaux vers le cap de Bonne-Espérance.
“Les premiers devraient l’atteindre (la dépression, ndlr) d’ici 24 heures”, souligne Pierre Hays à la direction de course. “Même s’il est encore difficile d’être affirmatif, les dix premiers devraient pouvoir en bénéficier”, ajoute-t-il.
« C’est un scénario plutôt cool. Si nous avons la chance d’attraper cette dépression venant du Brésil, nous pourrons rapidement descendre vers le Cap de Bonne-Espérance, nous serons catapultés vers l’Afrique du Sud. Cela nous permettrait de couper la route et de traverser rapidement l’Atlantique Sud », explique Samantha Davies (Initiatives Cœur), 12e à 88 milles.
« C’est un ascenseur à ne pas manquer », confirme Jérémie Beyou (Charal). Nous voulons tous attraper cette petite dépression et nous en sortir.
« Un gros coup au genou »
Neuvième, à 53 milles de la tête, Beyou subit un choc au genou. Sorti d’un marasme très compliqué, Jérémie Beyou (Charal) a pris “un très gros coup au genou” jeudi dernier. « Ce n’est pas trop grave, c’est très enflé. J’ai essayé de faire une manœuvre du mieux que j’ai pu, je vais voir comment ça évolue. Cette affaire m’inquiète un peu. J’utilise de la crème et du froid”, a-t-il déclaré à Ouest France.
“Il est gonflé, j’essaie de ne pas trop bouger, de le garder au repos… J’espère que ça ira mieux”, a-t-il commenté.
Vendredi à l’aube, 17 des 39 bateaux en course avaient quitté le Pot au Noir. Et, depuis que Ruyant a franchi l’équateur en tête la veille en début de soirée, ils étaient 14 à naviguer dans l’hémisphère sud.
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