Narratif
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Après plus d’un an de guerre, l’État juif a mis en place toutes les conditions pour que l’enclave palestinienne dévastée reste sous son contrôle. Un état de fait qui pourrait s’avérer propice à la recolonisation souhaitée par l’extrême droite.
Il attendait l’élection de Donald Trump : après treize mois de guerre destructrice, le gouvernement israélien semble enfin décidé à mettre en œuvre une stratégie à Gaza. L’armée combat depuis un peu plus de six semaines dans le camp de réfugiés de Jabaliya et dans les villes voisines de Beit Lahia et Beit Hanoun, au nord de Gaza – où l’invasion a débuté le 28 octobre 2023. Cette dernière offensive, lancée dans le but de La mise en place d’un Hamas réorganisé, mais caractérisé par le déplacement forcé de plusieurs dizaines de milliers de civils et la mort de centaines de personnes, marque le début d’une nouvelle ère dans l’enclave. “Il visait à nettoyer et assainir les terres pour exécuter le plan de distribution d’aide humanitaire par un acteur privé américain”, a résumé mercredi le journaliste Doron Kadosh à la radio de Tsahal