Stéphane Charlin aspire à la LNH, mais pas à tout prix

Stéphane Charlin sait sourire : il possède les meilleures statistiques de gardien du pays.

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Tandis que Leonardo Genoni est toujours sur l’aile zougoise et que Reto Berra joue sous le maillot gris de Fribourg, Stéphane Charlin joue le rôle du tigre dans la cage de Langnau. A 24 ans, le gardien réalise un début de saison vraiment fou à Ilfis : 96,19% d’arrêts et 1,24 but encaissé. Les meilleures statistiques du pays, de loin.

Le gardien genevois est imposant (191 cm, 84 kg), à tel point qu’il reviendra dans son club formateur dès le prochain championnat (contrat de trois ans, jusqu’en 2028). Etes-vous surpris par sa forme actuelle ?

La continuité récompensée

«C’est la continuité des saisons précédentes», estime-t-il. Depuis mon arrivée à Langnau, nous jouons avec un système défensif très structuré. Pour gagner des matches, il faut être très solide en défense et laisser très peu d’opportunités aux adversaires. De mon côté, je travaille sur des détails – et non sur des choses précises – pour avoir cette cohérence dans mes performances.

Cela a logiquement ouvert la porte à l’équipe suisse pour participer à la récente Karjala Cup. Malgré une sortie prématurée face à la République tchèque, le dernier bastion genevois maintient de grandes ambitions pour les mois à venir.

Stéphane Charlin a disputé deux apparitions avec l’équipe de Suisse lors de la Coupe Karjala.

IMAGO/All Over Press Finlande

“Il a fallu s’adapter à un autre système, mais surtout à un autre niveau et à une vitesse plus élevée”, souligne Stéphane Charlin, suivi par un préparateur mental depuis plusieurs années. Ce n’est pas suffisant pour réaliser de bonnes performances en championnat. Je travaille dans ce sens pour réussir en équipe nationale. Parce que comme tout gardien, je veux participer à la prochaine Coupe du . C’est mon objectif.

Le numéro 38 des Tigres est arrivé dans l’Emmental à l’été 2022, lorsque la Ligue nationale a approuvé le passage de quatre à six étrangers. Cette décision, peu favorable aux gardiens bénéficiant d’un passeport croix blanche, n’a toutefois pas freiné le développement du futur Aigle.

Pas de contact « concret » dans la LNH

«Personnellement, j’ai toujours joué dans une équipe qui comptait deux gardiens suisses», se souvient-il. Mais cette année, nous constatons que les gardiens suisses sont aussi performants, voire dépassent, certains gardiens étrangers. C’est une bonne chose.

Cette tendance a notamment permis à Connor Hughes de faire le grand saut en Amérique du Nord et dans l’organisation des Canadiens de Montréal durant l’intersaison, au terme d’une brillante épopée sous les couleurs du finaliste lausannois. De quoi donner des idées à Stéphane Charlin, même s’il est occupé avec Genève-Servette ?

“Ce n’est pas parce que c’est la LNH qu’il faut signer directement, tu y vas sans regarder la proposition, ni sans évaluer si c’est bon pour ta croissance ou pas”, souligne l’ancien grenade junior, qui n’est jamais passé ni pour le Canada ni pour les États-Unis. États. Si cela devait arriver, j’essaierais d’être le plus lucide possible. Mais pour l’instant, il n’y a pas eu de contact concret.”

L’avenir de l’ancien gardien de Sierre, de La Chaux-de-Fonds ou de Langenthal devrait donc être aux Vernets, « dans une équipe qui voulait remporter » le titre. «Pour franchir une nouvelle étape dans ma carrière, Genève était la meilleure solution.»

Mais avant de retourner dans sa ville natale, que voyez-vous dans le rétroviseur lorsque vous repensez à votre expérience dans l’Emmental ?

Un Allemand de grande classe

« En ce qui concerne le hockey, j’étais très bien entouré au sein de l’organisation, apprécie Stéphane Charlin. Ils m’ont donné beaucoup d’occasions et de confiance, que je n’aurais pas forcément eu dans une plus grande équipe. Quant à la vie de tous les jours, j’ai beaucoup amélioré mon allemand. Je vais bien maintenant.”

Le Genevois, qui vit avec sa petite amie, a grandi à Langnau loin des grandes villes et de leurs distractions. “En fait, j’ai mûri”, a déclaré l’intéressé principal. Mais comme on le sait, Berne et Lucerne ne sont pas très loin (monter). Nous avons un bon groupe de jeunes dans l’équipe. Il n’y a pas 1000 choses à faire, mais on trouve toujours des activités à partager.

Suivant? Battre son futur employeur grenat, ce vendredi soir (19h45), à Ilfis.

 
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