Amos Hochstein, envoyé spécial du président américain, a déclaré mardi 19 novembre qu’il existe “une réelle opportunité de mettre fin au conflit” entre le groupe libanais et l’armée israélienne.
Une solution pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah au Liban est “à portée de main”, a déclaré mardi 19 novembre l’envoyé spécial du président américain Amos Hochstein, venu à Beyrouth pour négocier une proposition de trêve américaine.
L’ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, a présenté jeudi dernier au Premier ministre libanais, Najib Mikati, et au chef du Parlement, Nabih Berri, un plan en 13 points qui prévoit une trêve de 60 jours et le déploiement de l’armée à Beyrouth. Sud Liban.
“En principe la situation est bonne”
Mardi, en visite à Beyrouth, Amos Hochstein, l’envoyé spécial de Joe Biden, a évoqué “une réelle opportunité de mettre fin à ce conflit”.
“Ce sont les parties qui doivent décider” de la fin des hostilités, a-t-il déclaré après avoir rencontré Nabih Berri, allié du Hezbollah et chargé de diriger les négociations. “C’est désormais à notre portée”, a ajouté l’envoyé, qui s’est également entretenu avec Najib Mikati et le général Joseph Aoun, commandant en chef de l’armée libanaise.
“En principe, la situation est bonne”, a déclaré Nabih Berri au journal saoudien Asharq Al-Awsat, basé à Londres, ajoutant que les représentants libanais et américains devaient régler “quelques détails techniques” avant le départ d’Amos Hochstein.
Selon lui, ce dernier a assuré “qu’il s’était coordonné avec les Israéliens sur un projet” en accord.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a toutefois prévenu lundi soir qu’Israël “conduirait des opérations militaires” contre le Hezbollah même en cas d’accord de cessez-le-feu.