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Le 8 novembre, un patient du service de psychiatrie du CHU de Toulouse a été retrouvé mort, deux jours après s’être évadé de l’Unité de Soins Gratuits et de Post-Crise (ULPC). Cette unité a été créée après plusieurs incidents récents.
Dans la nuit du 6 au 7 novembre 2024, un patient en détresse a quitté les lieux sans prévenir personne. Malgré les recherches immédiates et l’intervention des forces de l’ordre, le CHU de Toulouse a appris son décès deux jours plus tard.
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Admis aux urgences psychiatriques de Purpan le 5 novembre, ce patient a été admis le lendemain à l’ULPC, une unité ouverte en mars dernier et conçue pour stabiliser les crises tout en respectant la liberté de mouvement des patients. Il a dû être transféré dans un autre établissement de santé. « Le 6 novembre, 8 patients étaient admis à l’ULPC. Le personnel soignant était au complet. Cette unité, conformément au principe de l’hospitalisation en libre-service, n’a pas vocation à être fermée sauf cas exceptionnels de tentative d’intrusion”, indique la direction de l’hôpital, ajoutant que “l’ensemble de la communauté hospitalière exprime son soutien à la famille et au proches de ce patient et reste à leur disposition pour tout complément d’information.”
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« Depuis, les drames se succèdent… »
Pour la CGT du CHU, qui rappelle qu’en février dernier plusieurs drames ont frappé les établissements de soins, les services psychiatriques étaient une nouvelle fois dans une situation de surcharge critique. « Ils nous ont dit que tout irait mieux. Mais les patients se retrouvent dans des services inadaptés, ce qui a malheureusement contribué à ce nouveau suicide. Il est inacceptable que des collègues soient pris pour cible alors qu’ils dénoncent depuis des années leurs conditions de travail et les conditions d’accueil des patients”, dénonce le syndicat.
Il rappelle que l’ARS Occitanie et la direction du CHU de Toulouse avaient rejeté un plan d’urgence pour la psychiatrie publique de 15 millions d’euros en 2019 avec la création d’un neuvième secteur public. « Depuis, les drames se succèdent : attentats, viols, suicides… », fustige la CGT CHU.
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