La cour d’appel de Rennes (35) a confirmé en tous points, ce mardi 19 novembre 2024, la peine qui avait été infligée en première instance à un pédiatre de Brest, après le décès d’un enfant de Landerneau (29). , dans la nuit du 23 au 24 octobre 2011. Le médecin avait en effet fait appel de sa peine de six mois avec sursis pour cette “non-assistance à personne en danger”, puisqu’il était de garde à l’institut Ty Yann, à Brest ( 29). Atteint d’une grave maladie digestive, le petit Timothé y est resté pendant que ses parents prenaient quelques jours de congés.
L’établissement spécialisé dans les soins de suite et la réadaptation pédiatrique a accueilli le garçon de 20 mois le 15 octobre 2011. Même s’il était « au bout de son otite » et que son séjour s’était bien passé, il avait commencé avoir de la fièvre dans la soirée du 23 octobre 2011. Le pédiatre de garde n’a pas jugé opportun de se présenter, malgré deux appels de l’infirmière de garde et on m’a simplement prescrit du paracétamol puis de l’Advil.
J’avais besoin qu’il soit reconnu comme une victime. C’est le cas aujourd’hui. Puisse-t-il servir la jurisprudence
Transféré au Centre hospitalier universitaire (CHU) du Morvan à Brest, l’état de l’enfant s’était nettement dégradé. Après avoir subi un choc septique, l’enfant est décédé. « Nous n’avons pas bien fait, je l’ai déjà dit. Je suis vraiment désolé», a déclaré le pédiatre, dont l’avocat avait demandé en vain sa libération pure et simple.
«Enfin le repos éternel pour mon fils»
C’est un grand soulagement pour Dominique Leclerc, la mère de Timothé : « Treize ans de procédures sont sur le point de se terminer. J’ai l’impression de respirer à nouveau. Enfin le repos éternel pour mon fils. J’avais besoin qu’il soit reconnu comme une victime. C’est le cas aujourd’hui. Puisse-t-il servir la jurisprudence. Tant mieux si mon fils peut aider les familles qui vivent la même chose que nous. Parce qu’ils sont là.
Belgique