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L’institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié ce mardi 19 novembre une note inédite sur les prix de l’immobilier. On apprend notamment que les prix de l’immobilier ancien ont plus que doublé en France depuis 2000, et qu’ils sont bien plus élevés dans les zones les plus densément peuplées. Voici ce dont vous devez vous souvenir.
Les prix des logements multipliés par 2,6 en 24 ans
La statistique est impressionnante. Depuis l’an 2000, les prix des logements anciens ont été multipliés par 2,6 en France métropolitaine. Cette hausse généralisée a clairement compliqué l’accès à la propriété des ménages ces dernières années, notamment pour les primo-accédants. Ce phénomène s’accompagne d’une forte concentration du patrimoine puisqu’un ménage sur quatre possède plusieurs logements. Par ailleurs, six ménages sur dix sont propriétaires de leur résidence principale en France métropolitaine, un chiffre en légère baisse depuis 2014.
Un prix médian de 2 040 euros le mètre carré
Entre 2020 et 2022, en France métropolitaine, le prix médian d’une maison ancienne, c’est-à-dire construite depuis plus d’un an, ayant fait l’objet d’une vente, s’élève à 2 040 euros le mètre carré. Celle d’un appartement atteint 3 170 euros le mètre carré. Ces prix médians masquent des situations très hétérogènes puisqu’une maison sur dix est vendue à moins de 850 euros le mètre carré, tandis qu’une sur dix est vendue à plus de 4 360 euros le mètre carré.
A noter que les prix sont particulièrement bas dans les communes situées dans la diagonale du vide, avec un prix médian qui ne dépasse pas 1 000 euros le mètre carré pour les maisons en Creuse, Haute Marne, Indre, Meuse et Nièvre. A l’inverse, le prix médian au mètre carré dépasse la barre des 3 000 euros en Ile-de-France, dans les Alpes-Maritimes, en Corse du sud, et même dans les Bouches-du-Rhône. “Les prix sont poussés à la hausse dans les centres urbains les plus denses, mais aussi le long des côtes et dans les zones alpines», précise l’Insee.
3 430 euros le mètre carré en Ile-de-France
Sans surprise, l’enquête de l’INSEE révèle que les prix de l’immobilier sont plus élevés dans les zones les plus densément peuplées, et dans les zones touristiques. “L’attractivité économique et démographique des très grandes zones de chalandise (AAV) de plus de 700 000 habitants entraîne une forte demande de logements que l’offre ne parvient pas toujours à répondre. Le logement est donc plus cher dans les grandes zones.», observe l’Insee. Ainsi, le prix médian au mètre carré d’une maison ancienne varie de 1 390 euros le mètre carré hors des grandes zones de chalandise à 3 430 euros en région parisienne, qui comprend la région Île-de-France. et une partie des départements limitrophes.
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+1,4% à +1,7% de hausse par an en moyenne
Sur les dix dernières années, les prix au mètre carré des maisons et appartements anciens ont augmenté respectivement de +1,4% et 1,7% en moyenne chaque année. Cette hausse est encore plus marquée dans les grandes villes et en Ile-de-France, où elle atteint 3 % par an en moyenne.
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