Un ventilateur ouvert modélisé
Un nouveau projet mené par GE Aerospace avec la collaboration de Boeing, de la NASA et de l’Oak Ridge National Laboratory (ORNL, qui a historiquement participé au projet Manhattan, la conception de la bombe A), modélisera l’intégration d’un moteur Open Fan dans un avions, soutenant les efforts de l’industrie aéronautique pour développer une technologie plus économe en énergie. Le ministère américain de l’Énergie a annoncé que 840 000 heures de supercalculateur avaient été allouées à l’initiative via son programme Incite. Incite est un programme hautement compétitif qui prend en charge les projets les plus gourmands en calcul au monde.
Calcul exascale pour les performances et les niveaux de bruit
Les ingénieurs de GE Aerospace ont déjà utilisé le calcul exascale pour modéliser les performances et les niveaux de bruit des composants du moteur Open Fan. L’architecture Open Fan élimine le boîtier traditionnel, permettant d’augmenter le diamètre du ventilateur tout en réduisant la traînée pour améliorer le rendement énergétique. Les ingénieurs pourront désormais étudier l’aérodynamique d’un ventilateur ouvert monté sur une aile d’avion dans des conditions de vol simulées. Cela optimisera la conception du moteur pour améliorer l’efficacité, le bruit et d’autres performances.
Intégration moteur
Reproduire un moteur intégré à grande échelle et un avion en phase de conception serait impossible sans la puissance de calcul des machines de calcul à haute performance les plus récentes. « Les capacités avancées de calcul intensif constituent une avancée majeure permettant la conception révolutionnaire du moteur Open Fan. L’intégration de l’avion est essentielle. L’annonce d’aujourd’hui avec Boeing, la NASA et le laboratoire national d’Oak Ridge pour simuler les dernières conceptions d’avions et de moteurs s’inscrit dans une longue tradition d’innovation de pointe dans l’industrie aéronautique », a déclaré Arjan Hegeman, directeur général des futures technologies de vol chez GE Aerospace. L’équipe aura accès au supercalculateur Aurora du Laboratoire national d’Argonne et au supercalculateur Frontier du Laboratoire national d’Oak Ridge. Frontier et Aurora sont les deuxième et troisième superordinateurs les plus rapides au monde, tous deux capables de traiter des données à plus d’un quintillion de calculs par seconde.