Les prix du colza ont progressé entre le 11 et le 18 novembre, tandis que ceux du tournesol ont continué d’augmenter d’une semaine à l’autre.
Les prix du colza continuent d’augmenter
LE prix du colza ont encore progressé sur Euronext comme sur les marchés physiques français. Toutefois, l’activité est plutôt calme en France, les acheteurs et les vendeurs ne se bousculant pas. Restent les principaux leviers du marché européen des semences : d’une part, des opérateurs qui ne perdent pas de vue que l’offre est faible en Europe et, de l’autre, un marché des huiles végétales globalement très dynamique, notamment en matière d’huile de palme.
Les prix du tournesol continuent d’augmenter
LE prix du tournesol les prix hexagonaux ont continué à augmenter. Les transactions commerciales se déroulent sur un marché illiquide. La demande est présente compte tenu de la faible récolte. De plus, les opérations de séchage sont très importantes (dans certaines régions, 100 % des volumes doivent être séchés), ce qui retarde sa mise sur le marché.
Les prix du soja ont chuté cette semaine alors que la Chine est dans l’incertitude
LE prix du soja est tombé cette semaine. Pour les acteurs du marché, il s’agit désormais de savoir quel est le comportement des Échine en termes d’achats (le pays a été très présent ces derniers mois, avec des origines américaines et brésiliennes). Cet énorme importateur s’attend sanctions commerciales (augmentation des droits de douane) de la part du président américain nouvellement élu. La clé est de savoir quand et dans quelle mesure ils interviendront. En Argentine, l’industrie de l’huile de soja bénéficie d’une forte dynamique d’exportation. En France, le marché est plutôt calme, même s’il existe une demande régulière de la part des industries de concassage, notamment du Sud-Ouest.
Les prix des pois fourragers augmentent
Les prix des pois fourragers ont augmenté tout au long de la semaine à Rouen notamment. Ils restent inchangés sur les autres lieux de référencement. Les prix des fèves n’ont pas changé. Un certain commerce se fait sur la Marne en pois fourragers pour les petits ateliers belges. Rien ne se fait à Pontivy. En pois jaunes, les plantes sont déjà couvertes. Pour la fève, quelques affaires sont en cours.
Cet article a été rédigé par des journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne les opérateurs du négoce céréalier depuis 1938.
