Quand on lui parle de son fils, les larmes lui viennent aux yeux. Depuis un an Jeannina Assani N’Day essayer de survivre depuis la disparition de Madjid cette nuit du 18 novembre 2023. « C’est difficile, surtout quand je regarde mes enfants. Il en manque toujours un et c’est leur frère aîné. On n’en parle pas beaucoup entre nous parce qu’ils savent que je suis triste. Il me manque.” Depuis, le La vie personnelle mais aussi professionnelle de la mère est bouleverséee : »Au début, ils m’ont arrêté, je n’allais plus travailler parce que c’était trop compliqué pour moi. Même aujourd’hui je craque, heureusement mes collègues sont là pour moi et m’aident à avancer.
“Je ne peux pas pleurer sans le corps de mon fils”
Et c’est justement le fait d’avancer une enquête au point mortce qui reste difficile pour la mère : « Sans le corps de mon fils, je ne peux pas pleurer. C’est trop difficile, ça fait un an, un an que j’attends ça… Je sais que c’est quelque part. Chaque jour, je l’imagine rentrer à la maison” confie la maman émue.
Après un an il espère que la police procédera à d’autres recherches. « La police dit qu’il est dans l’eau, mais un corps ne peut pas rester dans l’eau pendant un an, n’est-ce pas ? Je connais mon fils, même s’il était ivre, pourquoi sauterait-il ? Ils interviewent de nouvelles personnes, recueillent de nouveaux témoignages et regardent ailleurs.
Ressources importantes employées au cours de la dernière année
Dal lendemain de sa disparition, le 20 novembredes moyens importants ont été déployés. La police a fouillé toute la zone proche de la discothèque HQ à Besançon avec un chien spécialement dressé pour retrouver les personnes disparues. Autre lieu inspecté : les rives du Doubs. Ce soir-là le courant était très fort et l’eau particulièrement froide, le jeune homme aurait pu tomber et se noyer, malheureusement sans succès.
Les opérations ont repris le 16 janvier à Besançon, deux mois après la disparition du jeune homme. Quatre plongeurs, de Saint-Jean-de-Losne (Côte-d’Or) il avait conduit une opération de reconnaissance entre la discothèque et l’écluse situé en amont du pont Velotte, dans une zone située à plus d’un kilomètre du lieu présumé de la disparition. Encore une fois en vain.