l’essentiel
Auch a remporté bien plus qu’un match samedi soir face à Niort (29-27). La cohésion défensive et l’engagement sans limite sont les fondements du bonheur collectif. Réactions froides.
Dans un match de niveau supérieur, les Auscitains ont démontré leur force, leur solidarité, leur capacité à se transcender face à une équipe niortaise de grande qualité. Le RCA, avec cette victoire, et celle des Espoirs, a su parfaitement célébrer les champions de France 2004 de Pro D2. Cette réussite n’est pas anodine, bien au contraire, elle est formatrice, constructive de quelque chose d’excellent.
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Avec le recul, Léo Debets, qui s’est multiplié sur le terrain, a analysé : « On avait hâte de jouer ce match, surtout avec la journée que le club organisait. Il y avait de la pression. On savait que Niort était une grande équipe, bien installée et solide. Malgré cela, nous avons fait un bon match. Collectivement, nous n’avons rien lâché, notamment en défense où nous avons mis beaucoup d’engagement. Nous avons essayé de jouer notre jeu offensif même si cela n’a pas toujours fonctionné. Il y a des choses à travailler mais le gros point positif, c’est notre cohésion. Ce match est une véritable référence pour l’avenir dans l’idée de baisser les bras et de croire en soi. »
«C’est un régal»
Andréa Dardenne, travailleuse, généreuse en deuxième ligne, lui emboîte le pas : « Ce match est à l’image de notre saison. Nous avons su gérer le match même s’il y avait beaucoup de pression défensive et physique de la part de l’adversaire. Ils ont joué beaucoup de temps et nous avons su les contrer. Nous sommes humains, donc parfois nous nous effondrons. Mais cela démontre notre solidarité. Ce match ne promet que de bonnes choses. »
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Armand Carrière souligne : « Le groupe de cette année, avec une super ambiance, forme une bande de copains, c’est un régal. » C’est le sentiment qui se dégage de ce match, le groupe auscitain a pris conscience de sa force, de ses possibilités qui peuvent être des éléments fondateurs d’une saison rentrée très agréable.
