l’essentiel
Les résultats des Bleus lors des Jeux olympiques organisés en France l’été dernier n’ont pas semblé ravir l’ancien secrétaire d’État chargé des Sports.
Invité à réagir dans les colonnes du Midi Olympique sur le succès du XV de France face à la Nouvelle-Zélande, Bernard Laporte s’est lancé dans une comparaison osée alors que l’exploit des Bleus à Saint-Denis samedi soir suscitait un certain enthousiasme et une vague de positif. commentaires malgré une performance infructueuse. « C’est comme les Jeux Olympiques. En France, on est heureux quand on remporte seize médailles d’or alors que tous les autres pays organisateurs en remportent habituellement trente. Cela me fait rire», a déclaré au bihebdomadaire celui qui était secrétaire des Jeux olympiques. Etat chargé des Sports de 2007 à 2009.
Pas vraiment connu pour sa capacité à mâcher ses mots, celui qui est actuellement directeur du rugby à Montpellier n’est pourtant pas loin d’avoir inventé une bêtise. Car si l’on remonte sur les 40 dernières années, soit 10 JO, peu de pays organisateurs se sont rapprochés du score dont il parle, hormis les Etats-Unis (1984, 1996) et la Chine (2008). , qui caracole historiquement en tête du tableau des médailles.
Un tacle à Oudéa-Castéra ?
Seuls le Japon (556 athlètes engagés en 2021, 27 médailles d’or) et la Grande-Bretagne (541 athlètes en 2012, 29 médailles d’or) ont effectivement fait mieux que la France cet été (571 athlètes), quand le Brésil (2016, 7 médailles), la Grèce ( 2004, 6), l’Australie (2000, 16), l’Espagne (1992, 13) et la Corée du Sud (1988, 12) n’ont pas de meilleurs résultats.
Cette déclaration doit sans doute être vue comme une attaque adressée à Amélie Oudéa-Castéra, l’ancienne ministre des Sports – elle était en poste lors de la compétition organisée l’été dernier en France – avec qui il entretient des relations conflictuelles. Elle l’avait en effet poussé à démissionner de son poste de président de la Fédération française de rugby lorsqu’il s’était retrouvé mêlé à ces affaires et condamné en première instance à deux ans de prison avec sursis et 75 000 euros d’amende. amende dans une affaire de corruption.