Tchad : 9 morts et 46 blessés suite à l’explosion d’un dépôt de munitions à N’Djamena

L’incendie suivi de fortes explosions d’un dépôt de munitions au camp de réserve stratégique de Goudji, dans la nuit du mardi 18 juin 2024, a fait neuf (9) morts et quarante-six (46) blessés admis à l’hôpital, ont indiqué les autorités tchadiennes. annoncé ce mercredi. Le président Mahamat Idriss Déby, qui s’est rendu en milieu de journée sur les lieux du tragique incident, a annoncé que la situation est « totalement sous contrôle » et que des mesures seront prises pour éviter ce type de drame à l’avenir. Une enquête a également été ouverte pour déterminer les circonstances de l’incendie et en déterminer les responsables.

C’est dans la soirée du mardi 18 juin 2024 que l’incendie s’est déclaré dans un dépôt de munitions au camp de réserve stratégique de Goudji, un quartier de la capitale N’Djamena. L’incendie a été suivi de fortes explosions ainsi que d’explosions assourdissantes provoquant une véritable panique dans la ville. Des images stupéfiantes de feu et de fumée s’élevant dans le ciel, éclairées par les flammes, ont amplifié la psychose au sein de la population, d’autant que les explosions ont fait atterrir des munitions, dont certaines n’ont toujours pas explosé, jusque dans les habitations situées dans les quartiers environnants.

Les autorités et les services de sécurité et de protection civile ont réagi rapidement et, dans la nuit même où l’incendie n’était pas encore maîtrisé, le ministre d’État et porte-parole du gouvernement a été l’un des premiers à donner l’information. sur ce qui se passe réellement pour éviter les folles rumeurs qui commencent déjà à se répandre sur les réseaux sociaux. ” Dans la soirée du mardi 18 juin 2024, NDLR]dans un magasin de munitions militaires situé à Goudji, provoquant d’importantes explosions à N’Djamena » a indiqué Abderaman Koulamallah, invitant par la même occasion “la population à garder son calme”.

Suite au drame, des mesures ont été rapidement prises pour prévenir tout danger, notamment la suspension temporaire des activités à l’aéroport Hassan Djamouss, situé à proximité.

Mesures préventives pour gérer les risques

Ce mercredi matin, le président tchadien s’est rendu sur les lieux du sinistre pour constater l’étendue des dégâts et encourager les équipes de secours et de recherche. Il a ensuite rendu visite aux blessés admis au Centre Hospitalier National Universitaire de Référence (CHU-RN) au chevet des blessés. Le chef de l’Etat a rassuré que la situation est totalement sous contrôle et a appelé au calme. Il a également annoncé qu’une enquête était en cours pour déterminer les causes et identifier les responsabilités et a ordonné un traitement complet des blessés. ” Nous devons tirer des leçons concernant la construction de dépôts de munitions en pleine ville », a déclaré Mahamat Idriss Deby Itno.

Par ailleurs, plusieurs membres du gouvernement ont tenu le même jour un point de presse pour faire le point sur la situation. Le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderahim, a annoncé le bilan provisoire du drame ainsi que les mesures prises en faveur des victimes. Il a annoncé que 46 blessés avaient été hospitalisés et que 9 personnes étaient décédées. ” Les autorités tchadiennes ont réagi rapidement pour contrôler la situation et prodiguer les soins nécessaires aux blessés. »a-t-il assuré.

De son côté, le ministre des Armées, le général Issakha Malloua Djamous, a indiqué que toutes les équipes de déminage sont en place. “alerte maximale », afin de gérer efficacement la situation et de prévenir d’éventuelles nouvelles explosions car, a-t-il ajouté, « la rapidité et l’efficacité des démineurs sont cruciales en ces moments de crise « . Le chef de l’armée tchadienne en a profité pour rappeler l’évolution du site de la poudrière au fil des années. ” Il y a 10, 20, 30 ans, la poudrière était dans la brousse. Le site est désormais situé au milieu de la ville “, il a dit. Selon le ministre des Armées, « cette transformation met en évidence les risques accrus pour la population urbaine proche des installations militaires ».

Selon les explications du général Djamouss, malgré les risques, « les démineurs travaillaient sans protection » pour sécuriser la zone. Et d’ajouter que les équipes de déminage poursuivent leur action sur le terrain où la profondeur du personnage ainsi que l’ampleur des dégâts matériels témoignent de l’ampleur des explosions.

Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)

 
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