Dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023, Thomas, un adolescent de 16 ans, a été poignardé à mort lors d’un bal au comité des fêtes de Crépol, village drômois de 500 habitants. Après le drame, le suspect qui a porté le coup mortel n’a toujours pas été identifié.
Une affaire qui a suscité l’émotion de tout un pays. Il y a un an jour pour jour, Thomas Perotto, 16 ans, était tué d’un coup de couteau au cœur et à la gorge à Crépol dans la Drôme. L’adolescent a été agressé lors d’un bal d’hiver au sein du comité des fêtes. Au moment des faits, soit dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023, la victime était accompagnée d’un de ses frères aînés et de quelques amis.
A l’époque, quatorze personnes, accusées d’avoir provoqué une rixe ayant entraîné la mort de Thomas, avaient été arrêtées. Malgré le placement en détention provisoire de huit d’entre eux dans le cadre de cette même affaire, le principal suspect auteur de l’attaque mortelle à l’arme blanche n’a toujours pas été identifié malgré les centaines d’auditions qui ont eu lieu jusqu’à présent. là.
De leur côté, les juges d’instruction assurent que l’enquête est toujours en cours afin de connaître l’identité du principal suspect. Lors d’une réunion avec plusieurs victimes et familles de victimes, mardi 12 novembre, ils ont expliqué les moyens mobilisés pour révéler la vérité. Pour eux, la justice suit son cours et des moyens « importants » sont encore mobilisés, selon France Bleu Ardèche.
Une version que Me Alexandre Farelly, avocat de la famille de Thomas, a réfuté toute « avancée » dans le dossier. “Il n’y a eu aucun progrès dans ce sens, cette réunion n’a pas permis à la famille d’avancer dans la compréhension de ce qui s’est passé”, a-t-il déclaré à nos confrères.
“On sait que c’est long, on nous a dit que ça allait être encore long, on l’accepte au prix de la rigueur (…) Imagine ton pire cauchemar, imagine que tu ne te réveilles jamais, tu as un début de réponse », a-t-il ajouté.
« il existe de nombreuses constitutions de parties civiles de victimes collatérales »
Dans cette affaire, plusieurs dizaines de personnes se sont portées partie civile. Parmi eux, certains ont été blessés physiquement tandis que d’autres ont été blessés moralement.
Pour Me Isabelle Ceyte, lors de la réunion du mardi 12 novembre, “il y a de nombreuses constitutions de parties civiles de victimes collatérales, cette réunion visait à répondre à certaines questions, notamment celles des parties civiles qui n’ont pas été entendues”.
La mort de Thomas a suscité de vives réactions de la part de personnalités politiques de tous bords, à commencer par le président de la République Emmanuel Macron, qui a évoqué un « terrible assassinat » et une « agression qui nous a tous marqués » lors d’un congrès des maires à l’Elysée. .