Un tournant dans le conflit en Ukraine ? Ce dimanche 17 novembre, un responsable américain, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a déclaré à l’AFP que Washington avait donné à Kiev « le feu vert pour l’utilisation de missiles à longue portée » fournis par les États-Unis.
Le président américain Joe Biden accède ainsi à une demande de longue date de Kiev, peu avant son départ de la Maison Blanche et le retour de Donald Trump, qui a promis de négocier avec la Russie la fin du conflit en Ukraine.
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Cette autorisation intervient dans un contexte également marqué par des difficultés sur le front pour l’armée ukrainienne. Par ailleurs, ce dimanche, le réseau énergétique ukrainien a été confronté à l’une des attaques russes les plus importantes de ces derniers mois : des frappes qui ont fait 10 morts et une vingtaine de blessés à travers le pays, selon les autorités ukrainiennes.
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Une ligne rouge franchie selon Moscou
En septembre dernier, le président russe Vladimir Poutine déclarait, à propos d’une éventuelle autorisation pour Kiev d’utiliser des armes occidentales à longue portée sur le territoire russe : «Si cette décision était prise, cela signifierait rien de moins qu’une implication directe des pays de l’OTAN dans la guerre en Ukraine. Cela changerait la nature même du conflit. Cela signifierait que les pays de l’OTAN sont en guerre contre la Russie. » Le maître du Kremlin martelait le mois suivant : « (Les Occidentaux) ne m’ont rien dit à ce sujet, j’espère qu’ils m’ont entendu, car bien sûr, nous devrons aussi prendre des décisions. »