Tyrese Haspil, l’assistant du patron d’une start-up américaine, est actuellement jugé pour l’avoir démembré. Au tribunal, il a révélé les derniers mots de sa victime.
Un meurtre sanglant et des détails choquants. Tyrese Haspil est actuellement jugé aux États-Unis pour le meurtre de son patron, Fahim Saleh en 2020. L’accusé de 25 ans a raconté cette journée désastreuse ce lundi 17 juin lors de son procès. L’enquête a établi que Fahim Saleh avait été agressé par son assistant, qui l’avait attaqué avec un pistolet Taser après l’avoir suivi dans l’ascenseur menant directement à son domicile de Manhattan. « Il a fait des commentaires sur ma tenue. Il a dit quelque chose suggérant que je prenais vraiment très au sérieux les choses pour se protéger du covid-19 », a-t-il déclaré à son avocat avant d’avouer le crime. «Il est sorti de l’ascenseur alors je lui ai envoyé un Taser dans le dos. Je me souviens de l’avoir tagué dans le dos”, a-t-il ajouté.
Selon les médias new-yorkais, la police aurait découvert une scie électrique dans l’appartement que l’entrepreneur issu d’une famille bangladaise avait récemment acquis pour environ 2,2 millions de dollars. Fahim Saleh, qui a déclaré dans un post sur le site Medium avoir commencé par lancer une application permettant des appels farfelus, il a également présidé la société Gokada, une application de partage de deux-roues et de livraison à domicile au Nigeria.
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La détresse émotionnelle de l’accusé
Selon les avocats de Selon Tyrese Haspil, le meurtre s’est produit alors que leur client « traversait une période de détresse émotionnelle extrême ». Il a blâmé sa petite amie française à qui il se sentait obligé de lui offrir des cadeaux luxueux pour qu’elle se sente riche. Lorsqu’on lui a demandé s’il se souvenait des derniers instants ou des derniers mots de sa victime, le jeune homme a répondu avoir simplement entendu : “Qu’est-ce que tu fais ?” »
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Les procureurs affirment que Tyrese Haspil a tué son patron après avoir détourné 400 000 $. Une arnaque que la victime avait découverte et pour laquelle elle comptait porter plainte. Selon Tyrese Haspil, c’est pour soutenir sa compagne, Marine, qu’il a volé cette somme. L’enquête fait notamment état d’un sac de luxe d’une valeur de plus de 7 000 dollars offert à la jeune femme. Craignant qu’elle découvre qu’il devait de l’argent à son patron et qu’il doive le rembourser, Tyrese Haspil a donc préféré le tuer. « Si je le tue, je n’ai pas à le rembourser. Si je n’ai pas à rembourser, je n’ai pas à craindre d’être en retard dans mes paiements », a-t-il déclaré au tribunal. “Et si ça se passe comme ça, je pourrai alors continuer à soutenir mon partenaire.”
L’horrible voyage du tueur
Le Sun US rapporte que le tueur présumé a déclaré se souvenir, après le meurtre, avoir quitté son appartement de Brooklyn vers 9 heures du matin le 14 juillet 2020 et avoir pris un Uber jusqu’à un Home Depot à Manhattan pour acheter des produits de nettoyage et une scie électrique. Face aux enquêteurs, il a reconnu avoir acheté plusieurs produits d’entretien et une scie avant de prendre un autre taxi, pour se rendre cette fois à l’appartement de Fahim Saleh, dans le Lower East Side.
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Avant d’entrer chez lui, il s’est assuré que la police n’était pas déjà arrivée sur place. “Qu’avez-vous fait ensuite?” », a demandé le procureur Linda Ford lors des audiences de mardi. “J’ai commencé à le découper”. Muni d’une scie, il entreprit de démembrer sa victime. « C’est difficile pour moi de décrire comment j’ai fait ça parce que je ne ressentais pas grand-chose. Je me sentais vide. Détail sordide, l’accusé a mis fin au dépeçage de sa victime lorsque la batterie de sa scie électrique est devenue vide.
Tyrese Haspil est ensuite retourné à la quincaillerie pour acheter une nouvelle batterie. Selon le procureur, l’homme avait l’intention de mettre les parties du corps dans un sac et sa tête dans un autre. Mais son plan a déraillé lorsqu’un membre de la famille est arrivé au domicile de Fahim Saleh et a découvert la scène traumatisante. Tyrese Haspil, qui revenait de Home Depot, s’est immédiatement retourné lorsqu’il a vu la police arriver sur les lieux.
Tyrèse Haspil a plaidé non coupable des accusations de meurtre au premier degré. Ses avocats tentent de transformer les accusations en homicide involontaire, invoquant des « troubles émotionnels extrêmes ». L’accusé a justifié le meurtre en affirmant qu’il était « obsédé » par l’idée de faire de l’anniversaire de sa petite amie le meilleur anniversaire de sa vie. Il a révélé qu’il avait prévu une journée au spa, une séance de kickboxing, une croisière au coucher du soleil et d’autres excursions après le meurtre présumé. Six heures après le crime, il a également commandé un luxueux gâteau personnalisé.
