Ce que Donald Trump « dit, même avec excès, il le réalise avec excès », a commenté sur Radio J l’ancien chef de l’Etat, qui a été en poste en partie en même temps que le milliardaire américain, à l’issue de son quinquennat à la tête de l’État. l’Élysée.
Le président élu des États-Unis Donald Trump, qui a promis de mettre fin au conflit entre Kiev et Moscou dans les 24 heures, prépare en fait la « reddition de l’Ukraine », qui serait « insupportable pour les Ukrainiens » et une « humiliation ». pour les Européens, a prévenu dimanche l’ancien président français François Hollande.
Ce que Donald Trump « dit, même avec excès, il le réalise avec excès », a commenté sur Radio J l’ancien chef de l’Etat, qui a été en poste en partie en même temps que le milliardaire américain, à l’issue de son quinquennat à la tête de l’État. l’Élysée.
Sur la question ukrainienne, Donald Trump “va cesser d’aider” Kiev, “ce qui va poser un problème de déséquilibre des pouvoirs”, prédit M. Hollande. Dans le cadre d’une conférence de paix, il donnera alors « à Vladimir Poutine tout le terrain qu’il a acquis » depuis les offensives russes de 2014 et 2022, « et puis il dira aux Européens : +pour le reste, c’est à “Vous devez garantir la sécurité de l’Ukraine, si vous le jugez nécessaire, et c’est à vous d’aider l’Ukraine dans sa reconstruction”, a ajouté l’ancien hôte de l’Elysée.
Hollande craint « d’autres offensives menées par la Russie dans les années à venir »
Bref, « ce n’est pas la paix qu’il (Donald Trump) prépare, c’est la capitulation de l’Ukraine », a-t-il déclaré. “Donner à Vladimir Poutine le bénéfice de la force contre le droit international serait grave, voire insupportable pour les Ukrainiens”, et ferait craindre “d’autres offensives menées par la Russie dans les années à venir”, a-t-il déclaré. il a prévenu.
L’attaque massive menée dimanche contre le réseau énergétique ukrainien – qui a également fait au moins huit morts et une vingtaine de blessés – s’inscrit dans ce contexte, selon M. Hollande: “c’est épuiser les Ukrainiens, pour les impressionner”, et les forcer à « céder » lors de cette « fameuse négociation », a-t-il analysé.
Face à cette perspective, l’Europe, et particulièrement la France et l’Allemagne, doivent rester unie, a souligné M. Hollande, qui a appelé son successeur Emmanuel Macron à “prendre une initiative forte” avec le gouvernement allemand qui sortira des urnes. en février. Alors que le chancelier Olaf Scholz a donné un « mauvais signal » en appelant vendredi Vladimir Poutine, Paris et Berlin, a soutenu M. Hollande, devront parler d’une seule voix à partir de février, pour « tenir tête à Donald Trump » et « ne rien donner à la Russie ». ».