Feux de forêt : les entrepreneurs forestiers réclament un meilleur accompagnement

Feux de forêt : les entrepreneurs forestiers réclament un meilleur accompagnement
Feux de forêt : les entrepreneurs forestiers réclament un meilleur accompagnement

Un an après avoir subi les sévères impacts des feux de forêt historiques de juin 2023, les entrepreneurs forestiers n’ont toujours pas l’impression d’avoir reçu une juste compensation de la part de Québec et d’Ottawa. Ils réclament un meilleur accompagnement, avec un plan pour les prochaines perturbations majeures qui pourraient les affecter en forêt.

C’est ce que soutient l’Association des entrepreneurs forestiers du Québec (AQEF). Elle a tiré la sonnette d’alarme le 19 juin 2023, après avoir consulté plus de 120 de ses membres, qui œuvrent dans les domaines de la récolte, de l’aménagement, des transports et des routes forestières.

Nous avons fait une première enquête pour clarifier un peu les besoins, les attentes de nos populations par rapport à tous ces événements qu’ils vivaient, puis les difficultés rencontrées.explique Martin Bouchard, partenaire d’affaires de l’AQEF.

Au cours des derniers mois, 45 de ces répondants ont précisé les impacts qu’ils ont subis, et ceux-ci sont principalement financiers. Ils signalent en moyenne 26 jours d’arrêt dus à des incendies. Celles-ci auraient entraîné une perte de revenus moyenne de 205 700 $ et des dépenses inévitables de 58 400 $, pour un impact financier de plus de 260 000 $.

C’est sans compter ceux qui ont subi des pertes matérielles en forêt. Les entrepreneurs forestiers consultés ont également maintenu 164 employés au travail, tandis que 102 employés ont été mis à pied temporairement. Ils déplorent le départ de 20 travailleurs.

Pourcentage de répondants qui déclarent être assez précis sur les difficultés et les impacts anticipés. Il en reste encore 22% qui ont dit que c’était plus fort qu’ils ne le pensaient, et pour 6%, c’était moins pire que ce qu’ils pensaient », « texte » : « Lors de notre deuxième enquête, 62% des personnes interrogées ont déclaré avoir assez raison sur les difficultés et les impacts anticipés. Ils étaient quand même 22% à dire que c’était plus fort que ce qu’ils pensaient, et pour 6%, c’était moins pire que ce qu’ils pensaient”}}”>Lors de notre deuxième enquête, 62 % des répondants ont déclaré être assez précis sur les difficultés et les impacts anticipés. Pourtant, 22 % ont déclaré que c’était plus fort qu’ils ne le pensaient, et pour 6 %, c’était moins pire qu’ils ne le pensaient.précise M. Bouchard.

Prêts impopulaires

Le programme d’aide québécois de 50 millions de dollars sous forme de prêts portant intérêt n’a pas non plus répondu à toutes les attentes, selon les membres de l’AQEF qui se sont exprimés. Certains ont trouvé ce qui leur plaisait, mais la plupart ont trouvé le programme insuffisant, plutôt restrictif et ont trouvé le taux d’intérêt de 4,25 % trop élevé. Depuis, Québec a annoncé que 25 % des prêts n’auraient pas à être remboursés.

Avec les équipements qu’elles possèdent, ces entreprises peuvent avoir des responsabilités importantes. Et lorsque nous les aidons sous forme de prêt, c’est une aide qu’ils devront rembourser. Cela n’allége pas le fardeau qu’ils subissent.souligne Martin Bouchard.

Les entrepreneurs forestiers préféreraient un programme de soutien sous forme de subventions pour couvrir des dépenses réelles et démontrables. Ils ne demandent pas de cadeaux.

Une citation de Martin Bouchard, partenaire d’affaires AQEF

% de nos gens nous disent qu’il est essentiel et justifiable que les gouvernements mettent en place une base permanente d’aide financière, poursuit M. Bouchard. Que cela soit établi à l’avance, pour les entrepreneurs forestiers concernés, mais aussi pour leurs employés. N’attendons pas que l’incendie se déclare, mais que le programme soit déjà conçu et établi. Cela apportera plus de sécurité. », « texte » : « En fait, 96 % de nos gens nous disent qu’il est essentiel et justifiable que les gouvernements mettent en place une base permanente d’aide financière, poursuit M. Bouchard. Que cela soit établi à l’avance, pour les entrepreneurs forestiers concernés, mais aussi pour leurs employés. N’attendons pas que l’incendie se déclare, mais que le programme soit déjà conçu et établi. Cela offrira plus de sécurité. “}}”>En effet, 96 % de nos gens nous disent qu’il est essentiel et justifiable que les gouvernements mettent en place une base permanente d’aide financière, poursuit M. Bouchard. Que cela soit établi à l’avance, pour les entrepreneurs forestiers concernés, mais aussi pour leurs employés. N’attendons pas que l’incendie se déclare, mais que le programme soit déjà conçu et établi. Cela offrira plus de sécurité.

Il souligne que les entrepreneurs forestiers ont des connaissances dans le domaine et qu’ils ne demandent qu’à s’impliquer davantage dans les décisions et les opérations entourant les feux de forêt. Et ce qu’ils souhaitent surtout, c’est réduire les impacts qu’ils subissent lors de tels événements qui risquent de se répéter avec le changement climatique.

Récolter du bois brûlé

Une récolte de bois brûlé. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Gilles Munger

Les entrepreneurs forestiers trouvaient également la récolte du bois brûlé particulièrement fatigante et de peu de valeur. Ils estiment ne pas avoir obtenu de bonnes conditions ni une rémunération à la hauteur de leurs attentes. Ils souhaitent des rémunérations plus justes et mieux réparties.

% pour nous dire que le gouvernement devrait exercer plus de contrôle, intervenir ou agir plus clairement dans ce domaine. Car la redistribution de ces sommes n’est pas claire, et cela soulève un besoin de communication et de plus grande transparence », « texte » : « Ce qui ressort, c’est qu’ils ne savent pas vraiment à quoi ils ont droit. Ils n’ont pas eu à le négocier ni à en discuter en tant que tel. Ils ne savent pas ce que reçoivent les clients. 81% nous disent que le gouvernement devrait exercer plus de contrôle, intervenir ou agir plus clairement dans ce domaine. Parce que la redistribution de ces sommes n’est pas claire, et cela soulève un besoin de communication et de plus grande transparence”}}”>Ce qui ressort, c’est qu’ils ne savent pas vraiment à quoi ils ont droit. Ils n’ont pas eu à le négocier ni à en discuter en tant que tel. Ils ne savent pas ce que reçoivent les clients. 81% nous disent que le gouvernement devrait exercer plus de contrôle, intervenir ou agir plus clairement dans ce domaine. Parce que la redistribution de ces sommes n’est pas claire, ce qui nécessite une communication et une plus grande transparenceprécise Martin Bouchard.

 
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