A Auray, il recrute des jeunes pour monter une mini-entreprise éphémère

A Auray, il recrute des jeunes pour monter une mini-entreprise éphémère
A Auray, il recrute des jeunes pour monter une mini-entreprise éphémère

« Je recrute, et la seule condition est d’assurer votre présence pendant trois semaines ! » Pour la 3ème édition, le projet de mini-coopérative est reconduit du 2 au 19 décembre 2024. Lancée par le Pôle Economie Positive, Sociale et Solidaire (Peps) de la région d’Auray, cette expérience est portée par Roman Marciniak, chargé de mission. Jusqu’au mercredi 27 novembre, il est possible à tout jeune âgé entre 18 et 30 ans de postuler à cette mini-aventure.

Formation théorique, création, vente, comptabilité

Pour ce faire, le groupe bénéficiera d’une première semaine dite théorique : création du collectif, modèle économique, techniques de communication, etc. Des intervenants professionnels animeront ces ateliers permettant la création de leur mini-coopérative. La deuxième semaine sera consacrée à la fabrication du produit et à sa vente.

« Ce seront des furoshiki, ces emballages cadeaux en tissu d’origine japonaise », révèle Roman Marciniak. Il leur faudra par exemple trouver un teinturier, les confectionner à l’atelier Intuition Textile à Locoal-Mendon, apprendre le pliage, puis les vendre au marché de Noël d’Auray les 14 et 15 décembre. En troisième semaine, les indépendants de l’économie sociale et solidaire apprendront à dresser un bilan : comptabilité, facturation, bilan personnel et collectif.

En plus des sites de production et de vente, l’équipe sera hébergée au sein de l’atelier commercial Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta) à Auray. « Le produit des ventes, s’il y en a, sera réparti entre les participants, mais cela ne doit pas être ce qui les incite à venir », confie le chef de projet.

Aucun profil type ni niveau d’études requis

Ce projet express se définit comme étant une « expérience d’entrepreneuriat collectif », selon Roman Marciniak. Il est financé par Aqta, la Ville d’Auray, la CAF 56, la MAIF assurance, Alré Bio et Biocoop de Belz. Huit personnes peuvent participer à l’expérience, entièrement gratuite et soutenue par Travail. « Il n’y a pas de profil standard, ni de niveau d’études requis, ni besoin d’être porteur de projet », décrit Roman. Le moteur de cette aventure doit être l’envie de découvrir l’économie sociale et solidaire et la création d’un projet du début à la fin.

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