les bons gestes pour prévenir les intoxications

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Une mère est décédée à Paris le 10 novembre 2024. Trois personnes ont été gravement empoisonnées dans le Pas-de-Calais, dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre 2024. En Haute-Saône, c’est une mère et ses trois enfants qui ont été hospitalisé mardi 12 novembre, souffrant d’une intoxication au monoxyde de carbone (CO).

Chaque année, et particulièrement en hiver, le monoxyde de carbone fait de nombreuses victimes. Inodore, incolore et non irritant, ce gaz, responsable de 3 000 empoisonnements et un une centaine de morts chaque année en Franceest indétectable sans appareil de mesure.

Aussi, les autorités sanitaires ont alerté jeudi 14 novembre sur ce danger silencieux.

Quels sont les symptômes d’une intoxication au monoxyde de carbone ?

• maux de tête;
• fatigue ;
• nausée;
• vomissement;
• vertiges.

Soyez particulièrement vigilant si ces symptômes touchent plusieurs personnes d’un même foyer.

Dans les cas plus graves, il existe une perte de conscience, des troubles neurologiques ou cardiovasculaires qui peuvent provoquer le coma et la mort.

Comment réagir ?

Il faut réagir immédiatement, avant de perdre connaissance : aérer, éteindre si possible les appareils en feu, évacuer les lieux et contacter les secours ou un centre antipoison.

Quelles sont les sources d’émission de monoxyde de carbone ?

Il existe de multiples sources d’intoxication. Elles peuvent concerner des installations rattachées à un conduit comme une chaudière, une cheminée, un chauffe-eau, surtout si elles sont mal entretenues.

Les appareils mobiles – mal utilisés – peuvent également en être la cause (chauffage d’appoint, groupe électrogène, brasero…).

D’autres sources possibles sont les appareils utilisant des combustibles comme le bois, le charbon, le propane, etc.

Comment se forme le monoxyde de carbone ?

Le monoxyde de carbone provient de la combustion incomplète de matières carbonées : gaz naturel, bois, charbon, butane, essence, fioul, pétrole, propane.

Le phénomène est dû à une quantité insuffisante d’oxygène dans l’air (ventilation insuffisante…), à la présence d’impuretés dans les matières carbonées, à une évacuation insuffisante des gaz de combustion (due par exemple à un conduit mal raccordé), prolongée ou inappropriée. l’utilisation d’un appareil ou un dysfonctionnement de l’appareil lors de la combustion.

Quelles sont les bonnes pratiques ?

Au moins une fois par an, avant l’hiver et avant tout redémarrage, il est important de faire contrôler vos installations de chauffage, mais aussi de production d’eau chaude ainsi que les conduits de fumées, par un professionnel.

Autre recommandation : aérer les habitations au moins 10 minutes par jour, même si les températures extérieures sont basses.

Il faut également maintenir les systèmes de ventilation en bon état de fonctionnement et s’assurer qu’ils n’obstruent pas les entrées et sorties d’air de la maison.

Les instructions d’utilisation des appareils mobiles doivent être scrupuleusement respectées. Par conséquent, vous ne devez jamais utiliser de carburant autre que celui indiqué et ne jamais laisser le chauffage d’appoint allumé en permanence.

Les appareils de cuisson ne doivent jamais être utilisés pour chauffer.

Les braseros, barbecues, groupes électrogènes sont conçus pour être utilisés en extérieur, jamais dans un espace clos, ni à proximité des ouvertures (portes, fenêtres, bouches d’aération) des habitations.

« En cas d’événements climatiques exceptionnels (inondations, tempêtes), les pompes de relevage, ou les pompes à eau, à moteurs et générateurs thermiques ne doivent jamais être utilisées en intérieur », précise encore le communiqué des autorités sanitaires.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter ce dépliant du ministère de la Santé et de la Prévention. Les numéros d’urgence sont 15, 18 ou 112 et 114 pour les malentendants et les centres antipoison avec un numéro d’urgence disponible 24h/24 et 7j/7 au 01 45 42 59 59.

Avec Destination Santé

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