Invité de la radio France Info lundi, Florent Houzot, directeur de diffusion de beIN Sports, a affirmé que la chaîne qatarie était intéressée par « les droits de la Ligue 1 », toujours sans diffuseur pour la prochaine saison qui débute le 16 août.
« Chaque matin, quand je me rase, je pense à la Ligue 1 », a déclaré Florent Houzot sur France Info. « Après, notre président (Yousef Al-Obaidly, ndlr) le dit tous les jours : sa stratégie c’est d’acheter les droits au juste prix et le juste prix est fixé par beIN, on ne va pas se mettre en difficulté, (…) mais visiblement, ça (la Ligue 1) intéresse beIN ».
Empêtrée dans d’âpres négociations de gré à gré avec les joueurs intéressés depuis l’échec de son appel d’offres à l’automne 2023 pour les droits nationaux de la Ligue 1 lors des saisons 2024 à 2029, la Ligue de football professionnel (LFP) n’a toujours pas trouvé d’accord. à quelques semaines de la reprise du championnat de France le 16 août. Elle travaille sur deux scénarios possibles afin de sortir de l’impasse.
Un plan A : une chaîne 100% Ligue 1 soutenue par beIN et distribuée exclusivement par Canal+, mise en « stand-by » face au refus de la chaîne cryptée de discuter avec beIn d’une renégociation à la hausse du contrat de distribution qui engage environ 250 millions euros par an, actuellement.
Un plan A et un plan B pour la Ligue sur les droits TV de la Ligue 1
Et un plan B qui verrait la LFP créer sa propre chaîne moyennant un abonnement mensuel de 25 euros et distribuée sans exclusivité par différents opérateurs. Le 5 juin, lors d’un conseil d’administration de l’instance, Nasser Al-Khelaïfi, président du conseil d’administration du groupe qatari BeIN Media Group, interlocuteur privilégié de l’instance dans les négociations pour les droits TV, a fait le point sur l’avancée des négociations. présentant les deux projets sur lesquels il travaille avec la Ligue.
Le Conseil d’administration de la LFP doit se réunir à nouveau jeudi pour faire le point sur l’avancée des négociations. Il est toujours prévu de se réunir la semaine suivante pour un nouveau point d’avancement, selon une source proche de l’instance. Malgré le fait que le temps presse et les vives inquiétudes que cela suscite chez les clubs de Ligue 1, dont le fonctionnement dépend en grande partie de la manne financière générée par les droits TV, Florent Houzot s’est voulu rassurant lundi.
“Nous sommes capables en moins de cinq jours de ‘livrer’ une chaîne qui couvre l’intégralité” a-t-il expliqué pour la Ligue 1, prenant l’exemple des droits de l’Euro 2024 en Allemagne, conclus par beIN et l’UEFA moins de cinq jours avant le début. de la compétition.
Mathieu Idiart avec l’AFP Journaliste RMC Sport
