Rodez est sorti par la porte arrière

Rodez est sorti par la porte arrière
Rodez est sorti par la porte arrière

l’essentiel
Avec une équipe supplémentaire, les Ruthenois (L2) ont chuté dès leur entrée à Angoulême (N2) hier.

Acre. Comme un acte raté. Après deux dernières saisons palpitantes en Coupe de , avec des épopées folles terminées en quarts de finale à Toulouse en 2023, puis en janvier dernier en 16e de finale à Paul-Lignon contre le grand Monaco, la version ruthénoise 24-25 n’en proposera pas. émotions à leurs supporters. La faute à une élimination, hier soir dès leur entrée en compétition, sur le terrain d’Angoulême, alors qu’ils évoluaient deux échelons en dessous d’eux en championnat et qui plus est relégués. Ce sont eux qui nous donnent le tournis en championnat ces derniers temps.

En première période, avec Achi et Doumbia établissant leur statut de titulaire cette saison, mais aussi les habituels capitaines Bouchouari, Laurent, Taïbi ou encore le serial buteur Nkada sur le banc, les Ruthenois ont surtout dominé les débats territorialement. Sans se montrer beaucoup plus haut non plus. La plus grosse occasion était à l’honneur de Baldé, après un une-deux intelligent avec son partenaire offensif Bentayeb. Mais le tibia de Sintcheu empêchait les siens d’ouvrir le score très tôt (12e). Et si Achi a aussi eu l’occasion de marquer à la demi-heure de jeu – après un énième centre de Galves, ce sont les Angoumoisins qui prenaient l’avantage juste avant la pause. L’Aveyronnais, passé par le Raf dans sa jeunesse et dont le père Gilles a également connu les belles heures du club de Piton (notre édition d’hier), Lucas Llort délivrant un magnifique centre brossé sur la tête de Castera. Cibois, en l’absence de Mpasi parti en sélection (comme quatre de ses coéquipiers), stoppe la tentative, mais la renvoie involontairement sur Paul Venot, posté à 15 mètres et tire un coup fatal.

«On n’a pas mis les ingrédients»

On n’a pas mis les ingrédients habituels, il nous manquait beaucoup de choses, l’intensité notammentle défenseur Joris Chougrani réagira ensuite. Nous n’avons pas été assez pointus, un peu trop attentistes. » Un constat valable pour la deuxième période également. Car même si les Ruthenois ont fait le siège du camp local, multitude de corners en prime et alors que Bentayeb a réduit le score opportunément mais bien trop tard (90e+3) pour vraiment espérer, le jeu ne s’est pas du tout transformé en attaque-défense et c’est sur un centre venant de la gauche que Chauvier décochait de la tête à contre-pied un Cibois trop court, une seconde fois. “ Ils ont eu deux occasions, ils ont fait un bon matcha poursuivi Chougrani, n’expliquant pas cet échec d’efficacité collective. Je n’ai aucune explication. Je suis à court de mots, ce n’est jamais facile à vivre, on n’a jamais envie de se faire éliminer dès le premier tour par une N2, mais c’est le sport, ça arrive.

D’ailleurs, les trois clubs de Ligue 2 engagés hier soir dans ce 7ème tour sont tombés à l’eau : Rodez, Ajaccio et le leader, le Paris FC. Cela ne suffit cependant pas à atténuer la déception de ne pas recevoir Clermont (s’il se qualifie ce week-end à Feytiat, R1) lors d’un 8e tour que le tirage précédent avait réservé aux Aveyronnais.

 
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