Le parquet de Paris a requis cinq ans de prison ainsi que cinq ans d’inéligibilité contre Marine Le Pen dans le procès des assistants parlementaires du Rassemblement national. « Cette mise en examen est révoltante », a confié le triple candidat à la présidentielle à TF1 ce vendredi 15 novembre.
Selon le chef des députés RN, cette mise en examen «appelle à des condamnations incommensurables (…) allant jusqu’à demander la peine de mort politique avec exécution provisoire« . Une amende de 300 000 euros a également été demandée à son encontre. “Nous sommes innocents des faits et nous n’avons violé aucune loi française», a également affirmé Marine Le Pen. “Nous n’avons pas reçu un centime de plus que ce à quoi nous avions droit pour embaucher des assistants”, a également déclaré le député.
Le parquet a demandé au tribunal de combiner la peine d’inéligibilité avec l’exécution provisoire, ce qui signifie qu’elle s’appliquerait immédiatement, même si Marine Le Pen faisait appel. « L’idée (…) qu’on peut priver [les Français] de leur choix est une attaque très violente contre la démocratie“, a-t-elle encore souligné.
Interrogée sur une volonté de “faire pression sur la justice”, alors que le RN a notamment lancé une pétition en ligne pour protester contre ces réquisitions du parquet, Marine Le Pen a répondu “Jamais de la vie”. “Mais nous avons dû donner l’opportunité à ceux qui étaient indignés […] pour exprimer cette indignation, mais de la manière la plus pacifique possible, c’est-à-dire à travers une pétition”, s’est-elle finalement justifiée.
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