Fête majeure de l’Islam, l’Aïd el-Kébir débute ce dimanche 16 juin pour les fidèles musulmans avec trois jours de célébrations en vue.
Célébrée chaque année par les fidèles musulmans du monde entier, la fête de l’Aïd-El-Kébir – également connue sous le nom d’Aïd al-Adha – débute ce dimanche 16 juin.
Littéralement, cela signifie « la grande fête », par opposition à Eid esseghir ou Eid el-Fitr, (« la petite fête »), qui célèbre la fin du Ramadan.
Il commémore, selon la tradition musulmane, le sacrifice que Dieu a demandé à Abraham pour éprouver sa foi : immoler son fils, Ismaël. Mais l’archange Gabriel, envoyé pour arrêter son action, lui propose au dernier moment de tuer un mouton à sa place. C’est pourquoi, lors de l’Aïd el-Kébir, les pratiquants sacrifient un animal (mouton, vache ou chèvre), et offrent une partie de la viande aux nécessiteux.
Une fête de trois jours
L’Aïd el-Kebir a lieu le 10 du mois de Dhu al-Hijja, dernier mois du calendrier musulman, et marque chaque année la fin de la période du hajj, le pèlerinage à La Mecque. Cette fête religieuse est précédée d’une journée de jeûne, appelée Journée Arafat.
Selon la tradition, les fidèles se préparent souvent avec des vêtements neufs ou de très beaux vêtements avant de se rendre à la mosquée pour la grande prière de l’Aïd-el-Adha. Le chef de famille se charge alors de tuer l’animal sacrifié en le vidant de son sang, sans l’assommer, puis de diviser la viande en trois : pour la famille, pour les proches et pour les pauvres.
100 000 moutons sacrifiés en France
En France, environ 100 000 moutons seraient sacrifiés pendant les trois jours des festivités de l’Aïd al-Adha, selon le ministère de l’Agriculture.
L’acte sacrificiel doit être réalisé par des sacrificateurs autorisés, dans des abattoirs permanents ou temporaires agréés par l’État, dans le respect de la réglementation relative à la sécurité alimentaire, à la santé, à la protection des animaux et à la protection de l’environnement. Les fidèles peuvent également récupérer leur mouton chez le boucher.
