Par
Marie-Madeleine Remoleur
Publié le
15 novembre 2024 à 7h30
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“Je vais me réveiller à 5 heures du matin pour avoir très froid et faire trois boucles de 21 km.” C’est ainsi que Jonas, Caennais de 32 ans, résume avec un enthousiasme surprenant le défi sportif amusant qu’il s’est lancé pour la 5ème édition du Marathon de Deauville.
dimanche 17 novembre 2024ce coureur aguerri qui ne manque pas de folie commencera le semi-marathon à 8 heures du matin. Moins de deux heures plus tard, il ne raccroche pas ses baskets, et parcourra 42 195 kilomètres supplémentairespour la « distance reine » du marathon.
Un défi… pas si « bête »
Cette drôle d’idée de lier le semi et le marathon est née à Deauville, où il a couru le marathon en 2022puis le semi en 2023.
L’année dernière, après avoir terminé mon semi, j’étais plutôt en forme alors, en riant, j’ai dit à mes amis que je recommencerais à courir. Ils m’ont dit : dans cinq minutes, c’est le départ du marathon.
Cette blague ne quittera pas l’esprit de Jonas. « L’idée a fait son chemin : le marathon de Deauville, c’est les deux mêmes boucles. Alors je me suis dit pourquoi ne pas en faire trois.
Un défi qui ne fait peur à personne qui s’est lancé dans la course à pied pendant la crise sanitaire.
Cela surprend beaucoup de monde, mais c’est un format qui existe dans le monde du trail où les participants enchaînent les distances. Comme je fais aussi un peu de trail, je me suis dit que autant combiner les deux pour me faire plaisir le dimanche.
La course, « le plaisir avant tout »
Comme tout coureur, Jonas aura l’œil sur la montre, notamment pour la première course. « J’ai une obligation de temps pour le semi car il n’y a que 1h45 entre le départ du semi et celui du marathon, idéalement j’aimerais me rapprocher du 1’20. Et pour le marathon, j’espère surtout arriver au bout vivant, ce sera déjà une belle performance.
Un objectif qui n’a pas forcément perturbé la préparation des Caennais blessés cette année. « Depuis peu, j’ai recommencé avec un trail de 80 km, je n’ai plus de blessures, je fais des semaines à 50-60 km, donc je me dis que ça devrait aller, résume Jonas avec assurance. La course doit rester ludique avant tout, et c’est ce qui me motive.
Pour le reste, il attend dimanche avec impatience. « Ce qui est cool à Deauville, c’est que les amis peuvent venir applaudir. » D’autres anonymes devraient également se joindre aux cris d’encouragement, pour porter Jonas jusqu’à la ligne d’arrivée. « Je ne suis pas le seul à faire ce challenge, il y aura aussi Guillaume Ruel qui est un monstre et qui a l’habitude de faire des 100 km. Il y aura donc un autre imbécile à encourager… mais il sera bien plus loin que moi.
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