Dans quelques semaines la brigade « Mère à Kyiv » de l’armée ukrainienne rejoindra le front en Ukraine. Il termine pour l’instant sa formation dans les camps d’entraînement de l’armée française en Champagne. C’est la première fois qu’un entraînement militaire au combat est dispensé aux Ukrainiens au niveau d’une brigade, une unité de 2 000 hommes.
Les militaires de la brigade ont tendu une embuscade dans le grand kilomètre de tranchées creusées dans ce camp de manœuvre « Mère à Kyiv » Je suis sous le feu des critiques. D’abord un barrage d’artillerie, puis un assaut d’infanterie mené par les Français, en uniforme noir.
L’objectif de l’exercice est de coordonner très rapidement les unités ukrainiennes, explique le colonel Paul, chef des instructeurs français. «Ce que nous essayons de réaliser, c’est la manœuvre des commandements tactiques ukrainiens. C’est ce qu’ils font, ils ont perdu une partie de leur tranchée et sont obligés de forcer le commandement ukrainien à manœuvrer et à réagir. réagit plus ou moins correctement. Ce que je vois est plutôt bien.
Dans ce cas, le bataillon ukrainien a réussi, en quelques minutes, à faire venir ses chars et son artillerie pour soutenir ses hommes dans les tranchées. Réussir ce type de manœuvres constitue un véritable défi, surtout pour des hommes récemment mobilisés et qui n’ont souvent aucune expérience militaire.
Seuls 10 % des hommes de la brigade – les cadres – sont des soldats expérimentés, mais son commandant, le colonel Dmitro Riumshin, est confiant : « Je crois que ma brigade sera prête au combat. Parce que je trouve que la formation que nous recevons ici, sur ce terrain, est d’excellente qualité. Les instructeurs et mentors français ont préparé cette formation à un très haut niveau et c’est « C’est pourquoi je crois que le niveau d’entraînement de mes soldats sera largement suffisant pour être efficaces dans une zone de combat. »
Venu assister à l’exercice d’aujourd’hui, le Ministre des Armées Sébastien Lecornu salue cette première brigade entièrement entraînée et équipée en France et promet de réitérer l’expérience : « Je suis prêt à le faire si le président de la République en décide ainsi. Je prépare les choses pour que nous puissions avoir de la résistance. Quatorze, quinze, seize brigades potentielles, selon les besoins exprimés par les Ukrainiens, cela veut dire que cette résistance est nécessaire et c’est aussi l’intérêt de la France de pouvoir la proposer.»
Les hommes de la brigade « Mère à Kyiv » ils reviendront en Ukraine avec le matériel sur lequel ils se sont entraînés : 18 chars légers AMX 10, 18 canons César et 128 véhicules blindés de transport de troupes.